Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Voici l'histoire d'Adam et Eve. Mais une histoire racontée bien après la Chute. Et dans un jardin d'Eden revisité qui ressemblerait fort aux landes désertiques de la Norvège. Le domaine de Sellanraa, pour être précis.
Lui s'appelle Isak. Elle, Inger. Autour d'eux l'infanticide, le mensonge, la concupiscence, la cupidité ou encore ce que l'on pourrait résumer par ce mot terrible pour Knut Hamsun, synonyme de toutes les turpitudes du monde en général et de notre siècle en particulier : le progrès.
A partir de cette métaphore, le romancier a construit un grand roman, exemplaire de son art et de ses obsessions, sur le thème de la rédemption, et animé d'un puissant souffle biblique.
L'Eveil de la glèbe parut en 1917. A cette date, le progrès se déclinait encore partout en Europe dans les affres de la Première Guerre mondiale. Depuis 1890 et la parution de La Faim, Knut Hamsun était devenu une célébrité. Trois ans après L'Eveil de la glèbe, l'écrivain norvégien, fils de paysans et autodidacte, recevait le prix Nobel.
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