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Prix Orange du Livre 2017 : lecture des cinq romans finalistes
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Il m’avait habituée à mieux !
Je viens de terminer ce court roman. Certes, l’écriture de Philippe Besson est riche et stylée, mais ça ne m’a pas suffi pour trouver ce roman passionnant.
Il s’agit d’un roman documentaire, qui nous trace la vie de Paul et Thomas, nés le même jour mais pas jumeaux, et sont devenus des amis inséparables. Ils grandissent ensemble et deviennent vite adolescents et vivent leur vie sexuelle avec des filles, Thomas multiplie les conquêtes sans jamais tomber amoureux, quant à Paul, il s’attache à une jeune fille, Claire, dont il s’éprend.
Ce récit est ponctué par l’Amérique des années 1960, nous y retrouvons les présidents successifs, la guerre du Viêt-Nam et tous les problèmes politiques qui s’y sont passés.
Je ne garderai pas un souvenir ému de ce roman qui à mon sens manque d’âme, une histoire banale, bien sûr il y a la trahison mais ce n’est pas l’âme du roman dont la chute est un peu bâclée.
Heureusement que la belle écriture de Philippe Besson remonte le niveau du livre.
Après Ceci n’est pas un fait divers, Philippe Besson prend à nouveau un fait de société pour thème central de son nouveau roman. On comprend très rapidement qu’il s’agit du harcèlement scolaire, le jeune Hugo subissant les assauts débiles de deux petits caïds des cours de récré, et l’on sait d’emblée que l’histoire se terminera très mal.
Philippe Besson décortique le phénomène à partir des confidences du père. Terriblement culpabilisé par le déroulement des événements, il revient sur sa propre histoire et celle de sa compagne. Les inévitables questions sans réponse reviennent en boucle hantant les pensées nuit et jour. Au chagrin s’ajoute le sentiment d’être passé à côté, de ne pas avoir repéré assez tôt, de ne pas avoir utilisé les bons moyens et surtout celui d’avoir été abandonné et méprisé par ceux qui avaient le pouvoir d’agir, que ce soit l’administration du collège ou la police.
Récit touchant, révoltant, terriblement émouvant, qui dresse parfaitement le portrait d’une société qui va mal.
208 pages Julliard 2 janvier 2025
Elle, Léa, a treize ans. Elle téléphone à son frère parce qu’elle vient d’assister à une scène que ne devraient jamais voir des enfants.
Son père qui tue sa femme
Un homme qui tue sa mère.
Orpheline à jamais de l’un comme de l’autre, car comment accepter de revoir celui qui était tout pour vous, celui qui vous accompagnait sur le chemin de la vie pour vous faire grandir et qui vient d’anéantir votre enfance, votre l’insouciance, votre avenir.
Comment peut-on se remettre d’avoir été témoin de l’assassinat de sa propre mère par son père.
Homme violent et possessif, pervers narcissique dissimulateur qui trompe bien son monde mais qui anéanti la volonté, les rêves, l’énergie de son épouse. Jusqu’à la mort.
C’est le grand frère qui prend ici la parole, lui qui n’était pas là au moment du drame
Parti de la maison depuis des années il ne connaît rien ou si peu du quotidien de sa mère et de sa sœur. Il sait cependant qu’il faut se méfier de ce père qui ne l’a jamais accepté tel qu’il est, futur danseur passionné par ce métier qu’il espère embrasser un jour jusqu’au plus haut.
C’est lui qui nous explique les jours d’après, la famille à la rue puisque pendant des mois des scellés vont les empêcher de revenir chez eux. Deux enfants pris en charge par un grand père anéanti.
Deux enfants qui doivent affronter le deuil, la solitude, la perte et la douleur. Le procès et leur avenir, dans les incertitudes et les difficultés que peuvent engendrer les stress post traumatiques.
J’ai aimé la façon dont Philippe Besson s’empare de ces faits pas si divers que ça, en se mettant pour une fois à la place des enfants, de ceux qui perdent tout par la folie du père, sa violence, son geste définitif et inacceptable, impardonnable. Orphelins d’une mère décédée et d’un père en prison, coupable à leur yeux comme aux yeux de la justice. Fort heureusement on n’entend plus parler de crime passionnel, de ces passions qui excusaient tout, la justice semble enfin avoir pris conscience de l’ampleur des violences.
Les femmes vont souvent signaler les violences auprès de la police, mais hélas elles ne sont entendues que lorsqu’elles sont mortes.
J’ai trouvé une grande justesse dans son évocation de la femme sous emprise qui perd toute sa substance aux côtés d’un homme violent, possessif. La façon dont il évoque son effacement, ses incertitudes, ses doutes, sa peur. Son sursaut de volonté le jour où enfin elle décide de quitter celui qui n’est finalement que son bourreau.
Et comment ceux qui voient ou entendent bien trop souvent ne veulent ni dire ni voir ni comprendre. Comment bien des drames pourraient être évités si seulement on osait dire, voir, parler, soutenir accompagner et aider.
https://domiclire.wordpress.com/2024/07/07/ceci-nest-pas-un-fait-divers-philippe-besson/
Le titre est l histoire d unfait réels ma attirer bien sur ,j attends avec impatience de le lire il fait partie de ma bibliothèque à découvrir
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