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Knut Hamsun

Knut Hamsun
Knut Hamsun (1859-1952) a connu l'indigence, exercé tous les métiers, avant de s'exiler aux États-Unis. En 1890, il fait une entrée fracassante en littérature avec La Faim, roman semi-autobiographique. Il écrira par la suite plus d'une trentaine d'ouvrages, dont L'Éveil de la glèbe, pour ... Voir plus
Knut Hamsun (1859-1952) a connu l'indigence, exercé tous les métiers, avant de s'exiler aux États-Unis. En 1890, il fait une entrée fracassante en littérature avec La Faim, roman semi-autobiographique. Il écrira par la suite plus d'une trentaine d'ouvrages, dont L'Éveil de la glèbe, pour lequel il sera récompensé du prix Nobel en 1920.

Avis sur cet auteur (6)

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    Couverture du livre « La faim » de Knut Hamsun aux éditions Le Livre De Poche

    caro manil sur La faim de Knut Hamsun

    La faim ... en voilà un mot difficile à définir et pourtant si simple ! Avoir faim = La faim est une sensation qui accompagne normalement le besoin de manger. LE BESOIN et non L ENVIE ! Manger est un besoin ....
    Je ne m'étalerai pas sur ce qui se passe dans notre corps si on s'arrête de manger...
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    La faim ... en voilà un mot difficile à définir et pourtant si simple ! Avoir faim = La faim est une sensation qui accompagne normalement le besoin de manger. LE BESOIN et non L ENVIE ! Manger est un besoin ....
    Je ne m'étalerai pas sur ce qui se passe dans notre corps si on s'arrête de manger ... Ce serait beaucoup trop long mais je vous invite à regarder les effets de la faim sur wikipédia ... tout y est super bien expliqué !
    Alors ce livre ... le début m'a beaucoup fait penser au début du livre bel-ami de Maupassant. La suite serait : et si George Duroy n'avait pas rencontré Forestier, et si George Duroy n'était pas l'homme manipulateur qu'on connaît ? ici notre personnage est un homme qui pense aux autres avant de penser à lui ! Quand il réussi à avoir un peu d'argent, il aide les autres ... De plus, il est persuadé que Dieu le protège... Quand il se met devant sa page blanche, il attend que le divin lui vienne en aide pour écrire ses articles, ses histoires. Biensuuuur, si son âme est pure, son corps, lui, a faim !! Un très bon livre que je conseille mais accrochez-vous tout de même car par moments, j'ai voulu engueuler cet homme ! Pourquoi quand il s'agit d'un BESOIN et non d'une ENVIE ne pense t'il pas à lui ??? Sans doute pour les raisons que je viens d'expliquer mais pour moi, ces raisons sont idiotes ! Quand j'ai fait mes études pour devenir aide-soignante, la première chose qu'on m'a dite c'est : " avant de prendre soin des autres, prend soin de toi ! ". Un conseil que le narrateur n'a sans doute pas eu ou n'a pas voulu croire !

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    Couverture du livre « Mystères » de Knut Hamsun aux éditions Gaia

    Chantal YVENOU sur Mystères de Knut Hamsun

    Un roman étonnant, déstabilisant, et malgré tout attractif, ne serait-ce que pour tenter de comprendre où veut nous mener l’auteur, et qui est ce personnage étrange nommé Nagel. Il sème le trouble également dans la communauté où il s’immisce, se mêlant des histoires de chacun, s’inventant mille...
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    Un roman étonnant, déstabilisant, et malgré tout attractif, ne serait-ce que pour tenter de comprendre où veut nous mener l’auteur, et qui est ce personnage étrange nommé Nagel. Il sème le trouble également dans la communauté où il s’immisce, se mêlant des histoires de chacun, s’inventant mille vies sans que l’on sache jamais s’il bluffe ou non !

    Nagel semble endosser un costume de comédien, s’inventant à chaque occasion. Bienfaiteur qui porte secours aux opprimés ou sombre fomenteur de complots abjects, difficile de trancher. Même la relation amoureuse qui se tisse avec une jeune femme déjà fiancée, semble sulfureuse.

    Quelques difficultés avec l’écriture, plus vraisemblablement liées à la traduction, certaines expressions ressemblant à des expressions idiomatiques prises à la lettre.

    Ce roman est de ceux qui peuvent rester en mémoire par son originalité. Il est préférable de ne pas vouloir comprendre à tout prix l’énigme qui constitue ce personnage et se laisser porter par le récit, comme on vivrait un rêve éveillé.


    298 pages 18 août 2023 (1892) Livre de poche

    Traduction (norvégien) : Goerges Sautreau

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    Couverture du livre « La faim » de Knut Hamsun aux éditions Le Livre De Poche

    Bernard Viallet sur La faim de Knut Hamsun

    À Christiania (Oslo), le jeune Knut peine à vivre des gains de rares articles donnés à un journal local. Il a bien essayé de se faire engager chez les pompiers, mais il a été rejeté, car il portait des lunettes. Ses habits sont si sales et si misérables qu’il n’ose plus se présenter pour une...
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    À Christiania (Oslo), le jeune Knut peine à vivre des gains de rares articles donnés à un journal local. Il a bien essayé de se faire engager chez les pompiers, mais il a été rejeté, car il portait des lunettes. Ses habits sont si sales et si misérables qu’il n’ose plus se présenter pour une place « convenable ». Il n’a même pas de quoi s’acheter un livre pour tromper son ennui. Et le pire, c’est que la faim le tenaille en permanence. Pour la calmer malgré tout, il en est réduit à mâcher des copeaux de bois. Et les rares fois où une bonne âme lui donne quelque chose à manger, son estomac rétréci le rejette systématiquement. Il tente d’obtenir un peu d’argent du Mont de piété en mettant en gage ses lunettes, une couverture prêtée par un ami et même les cinq boutons de sa redingote, mais le préposé les refuse. Et comme les malheurs n’arrivent jamais seuls, se retrouvant sans toit, il est arrêté par la police et passe une nuit au poste, les articles dont il espérait beaucoup sont rejetés par son rédacteur en chef et il est renversé par la charrette du boulanger qui lui écrase le pied…
    « La faim » est une autobiographie ou une autofiction assez émouvante et qui sent bien son vécu. Par petites touches assez impressionnistes, l’auteur nous fait partager le quotidien aussi glauque que pénible d’un jeune écrivain en voie de clochardisation. Pas d’intrigue à proprement parler, pas de développement romanesque. Même la rencontre de la belle inconnue reste du domaine de l’évanescence, presque de l’onirisme. Même chose pour la fin avec l’embarquement sur un navire russe. Hamsun se fait engager sur sa bonne mine alors qu’il ne connait strictement rien aux choses de la mer. Le capitaine le prend à l’essai en se réservant le droit de le débarquer en Angleterre s’il n’est pas à la hauteur de la tache. Le lecteur restera lui aussi sur sa faim, car il ne saura jamais si l’auteur a fini par s’en sortir. Il comprendra que l’auteur ne voulait pas lâcher son thème central, la faim et surtout l’échec qu’il attire comme l’aimant le fait de la limaille, car il est à la fois trop naïf, trop honnête et trop généreux. Il va donner son gilet à un miséreux, un gâteau à un gamin de la rue et un billet de dix couronnes qui aurait pu l’aider pour un bon moment à une pâtissière peu avenante. Cette « Faim » aurait aussi pu s’appeler « La poisse » ! Lecture un brin déprimante quand même…

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    Couverture du livre « La faim » de Knut Hamsun aux éditions Le Livre De Poche

    P'tite Baf sur La faim de Knut Hamsun

    J’avais noté une référence : « Victoria » De Knut Hamsun, comme il était absent des rayons de la bibliothèque, j’ai emprunté « La faim » du même auteur.
    Dans un premier temps, j’ai ressenti de l’enthousiasme à découvrir cette plume qui excelle à rendre compte des états d’âme d’un homme en...
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    J’avais noté une référence : « Victoria » De Knut Hamsun, comme il était absent des rayons de la bibliothèque, j’ai emprunté « La faim » du même auteur.
    Dans un premier temps, j’ai ressenti de l’enthousiasme à découvrir cette plume qui excelle à rendre compte des états d’âme d’un homme en perte de repères, sans abri et la faim au ventre.
    Ensuite, j’ai ressenti une certaine lassitude, l’impression de tourner en rond, tout comme le personnage.
    J’ai quand même continué ma lecture.
    Après ce passage à vide, j’ai de nouveau éprouvé de la curiosité : « Comment cela va-t-il se terminer ? » et suis finalement arrivée assez vite au terme de cette lecture.
    Une très belle plume, un ton particulier, un brin de Kafka ; je pense renouveler l’expérience.