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Miguel Bonnefoy

Miguel Bonnefoy

Né en 1988, Miguel Bonnefoy est le fils d'un romancier chilien et d'une diplomate vénézuélienne. Auteur, il est aussi professeur de français pour l’Alliance française.

 

Il remporte le prix du Jeune Ecrivain, en 2013, grâce à une nouvelle intitulée "Icare". "Le voyage d'Octavio" (Payot & Rivage...

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Né en 1988, Miguel Bonnefoy est le fils d'un romancier chilien et d'une diplomate vénézuélienne. Auteur, il est aussi professeur de français pour l’Alliance française.

 

Il remporte le prix du Jeune Ecrivain, en 2013, grâce à une nouvelle intitulée "Icare". "Le voyage d'Octavio" (Payot & Rivages) est son premier roman, paru en 2015.

Articles en lien avec Miguel Bonnefoy (6)

Avis sur cet auteur (152)

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    Couverture du livre « Le rêve du jaguar » de Miguel Bonnefoy aux éditions Rivages

    Michel Giraud sur Le rêve du jaguar de Miguel Bonnefoy

    Abandonné sur les marches d'une église, recueilli par une mendiante muette, Antonio aurait pu tomber dans la délinquance avant de devenir domestique dans une maison close. C'est là que son destin peu enviable va totalement basculer.
    Ana Maria est née dans un milieu plus bourgeois. Mais n'être...
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    Abandonné sur les marches d'une église, recueilli par une mendiante muette, Antonio aurait pu tomber dans la délinquance avant de devenir domestique dans une maison close. C'est là que son destin peu enviable va totalement basculer.
    Ana Maria est née dans un milieu plus bourgeois. Mais n'être qu'une femme ne lui suffit pas. Elle veut devenir la première femme médecin de Maracaibo.
    Et c'est à la fac de médecine que les deux jeunes gens décideront d'unir leurs destins

    Ce roman retrace près d'un siècle, le XXème, d'histoire du Venezuela, et plus particulièrement de la région pétrolière de Maracaibo, au travers d'une saga familiale. Personnellement, j'ai trouvé ce survol décevant car trop superficiel, pas à la hauteur des nombreuses critiques élogieuses que j'ai pu lire.
    Parlons de l'histoire du pays : on comprend que la découverte de pétrole sous les eaux du lac de Maracaibo a profondément transformé la région, que le pays a été traversé par plusieurs révolutions et que la dernière dont on nous parle était celle dirigée par le colonel Hugo Chávez. Mais on n'en apprend pas beaucoup plus sur les causes et la nature de tous ces bouleversements...
    Cela pourrait ne pas être trop grave si ce cadre ne servait que de toile de fond à une vraie saga familiale. Le problème, c'est que le flou entretenu sur le destin du pays se retrouve sur la famille d'Antonio et Ana Maria. On en apprend beaucoup sur ce que les membres de la famille font, mais peu sur qui ils sont réellement. On découvre qu'ils ont de l'ambition et de l'énergie, mais leurs portraits psychologiques demeurent dans le flou, dans un arrière-plan trop lointain.
    Reste l'écriture, qui sauve un peu l'ouvrage. C'est rédigé un peu comme une épopée du Far west. Il y a du rythme et le roman se lit avec aisance. On se dit que John Ford aurait pu en faire un western. Mais d'évidence, pour moi, cela n'a pas suffi !

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.unblog.fr/2025/03/06/lecture-le-reve-du-jaguar-de-miguel-bonnefoy-aux-editions-rivages-un-survol-un-peu-superficiel/

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    Couverture du livre « Le rêve du jaguar » de Miguel Bonnefoy aux éditions Rivages

    Jean-Paul Degache sur Le rêve du jaguar de Miguel Bonnefoy

    Après avoir lu Sucre noir et Héritage, retrouver la plume enflammée de Miguel Bonnefoy est un véritable plaisir littéraire. En écrivant Le rêve du jaguar - allusion à cette légende des paysans de Macaraibo, au Venezuela, qui pensent que, dans chaque portée de chats, il y a un jaguar – il...
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    Après avoir lu Sucre noir et Héritage, retrouver la plume enflammée de Miguel Bonnefoy est un véritable plaisir littéraire. En écrivant Le rêve du jaguar - allusion à cette légende des paysans de Macaraibo, au Venezuela, qui pensent que, dans chaque portée de chats, il y a un jaguar – il remonte au plus loin possible dans l’histoire de sa famille.
    En quatre grandes parties, d’Antonio à Cristóbal, en passant par Ana Maria et Venezuela, Miguel Bonnefoy réussit une formidable fresque familiale, politique et historique. Si l’action se déroule principalement au Venezuela, le pays de sa famille, Le rêve du jaguar fait un saut au Chili puis à Paris pour se terminer là où il avait commencé, à Macaraibo, mot que, en l’écrivant, j’entends prononcé par l’auteur avec cet accent délicieux difficile à reproduire… par écrit.
    Le petit Antonio Borjas Romero, déposé tout bébé sur les marches d’une église, dans une rue qui, plus tard, portera son nom, débute sa vie terrestre dans des circonstances plutôt difficiles. Teresa, la muette, ne l’aime pas mais le nourrit et s’en occupe. Je suis aussitôt captivé par de savoureuses descriptions tout à tour délicieuses et emballantes.
    L’auteur fait vivre Antonio, son grand-père, qui apprend vite à se débrouiller et à affronter les aléas de la vie. Détail important, dans ses langes, il y avait une petite boîte servant à rouler les cigarettes, petite boîte que mon père appelait sa « botteleuse ». Elle aura son importance au cours du récit.
    Quand le pétrole surgit, près de Macaraibo, après que la statue de Simón Bolivar, le Libertador, à cheval, ait fait escale dans le port de la ville, c’est toute la vie qui est transformée parce que le pays s’enrichit subitement. C’est là qu’Antonio est employé pour construire un mur afin de contenir cette rivière gluante qui remonte des entrailles de la Terre.
    Dans le bordel de Lucrecia Coralina, il est ensuite l’homme à tout faire alors qu’il n’a pas 13 ans. C’est là que Leona Coralina lui procure ses premiers émois…
    Nous sommes dans les années 1930. Inclus dans la famille de Don Victor Emiro Montero qui veut qu’il soit médecin, Antonio est enfin obligé d’aller à l’école.
    C’est là qu’il rencontre Ana Maria et qu’ils se disputent des places de cinéma à gagner. C’est là aussi qu’il relève le défi qu’elle lui a lancé : raconter la plus belle histoire d’amour. La performance est délicieusement contée.
    On le constate rapidement, après cette mise en bouche, le roman de Miguel Bonnefoy est truffé de rencontres et de rebondissements inattendus et surprenants. Je me suis alors laissé emporter par le style exubérant de l’auteur qui raconte une histoire folle permettant de sortir de l’ombre des personnages hors du commun mais aussi une histoire méconnue d’un pays important de l’Amérique latine.
    Au passage, je ne peux pas passer sous silence l’accouchement d’Ana Maria. Miguel Bonnefoy me submerge d’un délire de mots et d’expressions allant jusqu’à développer l’Histoire de ce pays qui donne l’idée aux parents de nommer leur fille : Venezuela !
    Plus loin, l’auteur s’en donne à cœur joie en comptant mythes et légendes sur les pas d’un certain Pedro Clavel, un délire de sorcier, et cette tante Zina qui s’obstine à pousser ce Pedro à aller voir un chamane.
    Si les deux générations suivantes s’installent avec Venezuela puis Cristóbal, l’auteur n’oublie pas Antonio et Ana Maria qui ont dû traverser une période très difficile de dictature, pour un retour aux sources dont Miguel Bonnefoy a le secret.
    Ainsi, Le rêve du jaguar m’a fait rencontrer toute une famille et beaucoup d’autres personnages apportant chacun une touche extraordinaire pendant qu’Antonio et Ana Maria s’engageaient au péril de leur vie pour défendre la démocratie face à la dictature de Pérez Jiménez.
    Enfin, comment ne pas souligner la force et le courage d’Ana Maria qui fut le premier médecin femme de l’État de Zulia, à Macaraibo. Elle n’hésita pas, mettant en jeu sa sécurité, à pratiquer des avortements. Quand ce fut impossible à l’hôpital, elle continua à œuvrer au service des femmes chez elle.
    Antonio, Ana Maria, Venezuela, Cristóbal, ces quatre personnages m’ont beaucoup marqué grâce à l’écriture de Miguel Bonnefoy dont Le rêve du jaguar mérite bien les deux belles distinctions obtenues cet automne 2024 : Grand Prix de l’Académie Française et Prix Femina. BRAVO !

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/12/miguel-bonnefoy-le-reve-du-jaguar-0.html

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    Couverture du livre « Le rêve du jaguar » de Miguel Bonnefoy aux éditions Rivages

    kitaro sur Le rêve du jaguar de Miguel Bonnefoy

    Avec un talent incroyable de conteur Miguel Bonnefoy nous entraîne dans une saga familiale où se mélangent le réel, l'imaginaire et le fantastique.

    C'est un voyage hors du temps dans lequel je me suis plongée avec délices.

    Avec un talent incroyable de conteur Miguel Bonnefoy nous entraîne dans une saga familiale où se mélangent le réel, l'imaginaire et le fantastique.

    C'est un voyage hors du temps dans lequel je me suis plongée avec délices.

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    Couverture du livre « Le rêve du jaguar » de Miguel Bonnefoy aux éditions Rivages

    Corinne Verry sur Le rêve du jaguar de Miguel Bonnefoy

    Une saga foisonnante et émouvante sur trois générations, qui parcourt le 20e siècle entre le Vénézuela et la France. Des personnages passionnants au destin inattendu parfois fascinant et un art du récit particulièrement étonnant qui m'a donné envie de lire les autres romans de Michael Bonnefoy,...
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    Une saga foisonnante et émouvante sur trois générations, qui parcourt le 20e siècle entre le Vénézuela et la France. Des personnages passionnants au destin inattendu parfois fascinant et un art du récit particulièrement étonnant qui m'a donné envie de lire les autres romans de Michael Bonnefoy, auteur que je ne connaissais pas. Prix Femina et Grand prix du roman de l'Académie française, des récompenses méritées.