Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Astrid fuit un drame terrible qui lui a fait perdre ce qu’elle avait de plus cher. À 40 ans, elle choisit la solitude et part s’installer seule dans une maison isolée à la montagne. Soraya, 17 ans, a dû tout quitter, fuir précipitamment sa Syrie natale et tout abandonner derrière elle. Avec sa tante, elle avance coûte que coûte. Sur son chemin, une mauvaise rencontre qu’elle ne peut oublier, surtout depuis que son ventre grossit. Lorsqu’Astrid découvre Soraya, seule, et sur le point d’accoucher, elle ne peut que l’accueillir chez elle. Ces deux femmes qui ont subi toutes les deux de terribles souffrances vont se découvrir peu à peu et s’apaiser mutuellement, tandis qu’Astrid entreprend des démarches pour obtenir la naturalisation de Soraya.
C’est un roman bouleversant dont on ne sort pas indemne. À travers le récit de Soraya, on vit de l’intérieur son parcours de réfugiée : la peur, l’abandon, la perte, les dangers sur le chemin, particulièrement pour une jeune femme. C’est aussi un roman sur le deuil et la résilience, comment on survit au pire, comment on continue à avancer jour après jour. Astrid et Soraya sont des personnages profondément attachants, on a envie de les prendre dans nos bras, de leur dire que tout ira mieux et on pleure pour elles ! Les personnages secondaires, comme Ida et Max, sont tellement présents qu’on aimerait mieux les connaître. L’écriture est douce, teintée de poésie. Le roman est justement accompagné de magnifiques extraits de poèmes de Claude Roy ou encore Andrée Chedid, comme un baume sur la douleur.
Une lecture inoubliable, un immense coup de cœur.
Merci à NetGalleyFrance ! et aux éditions Les Escales
Emma et Paul ont été amants pendant vingt ans.
Ils se sont toujours promis que s'ils se retrouvaient seuls un jour, ils finiraient leur vie ensemble.
Emma est veuve depuis quelques années quand la femme de Paul meurt.
Mais il a des troubles de mémoire et sa fille le place dans une maison de retraite.
Une catastrophe pour lui.
Emma s'inscrit alors dans le même établissement et ils vont tenter de déjouer toutes les surveillances pour se retrouver le plus possible.
Une belle histoire d'amour.
C'est une peu caricaturé, comme le comportement de cette abominable infirmière en chef., mais sinon ça reflète assez bien la vie en EPADH.
Un sujet qui me met toujours dans un état d'angoisse et d'incompréhension.
Les maisons de retraite.
Comment peut-on ainsi exclure de la vie normale ceux qui sont devenus vieux, les parquer dans des établissements spécialisés pour les vieux.
Exclus de la société, comme s'ils dérangeaient.
Certes, il y a des cas de force majeure quand la dépendance trop lourde implique qu'ils ne peuvent plus vivre seuls et que les enfants n'ont pas la possibilité de s'en occuper.
Mais sinon !
Qu'est-ce que c'est que cette société qui n'accepte plus la vieillesse, qui ne veut pas la voir ?
Dans certaine civilisations, les anciens sont respectés, écoutés,vénérés jusqu'à leur mort.
Dans les sociétés occidentales, ils sont le plus souvent cachés , rendus dépendants et invisibles, infantilisés.
Je suis à chaque fois bouleversée de ce constat.
Un bon roman sur une rencontre entre deux femmes aux vies cabossée. Beaucoup d émotions traversent leurs histoires respectives. Émouvant.
Elles vivent toutes les deux sur une île de désolation. Chacune a vécu l’enfer et lorsqu’elles se croisent dans les montagnes du Mercantour, rien ne semble pouvoir soulager leurs blessures. L’une, Astrid la parisienne, a perdu ses enfants et son mari et a tout quitté pour venir s’installer dans une maison isolée en pleine montagne. L’autre, Soraya la Syrienne a beaucoup trop souffert sur la route des Balkans qui la conduit enceinte, à passer cette frontière française, bien loin de son pays en guerre.
Marie Pavlenko nous immerge, avec beaucoup de sensibilité, dans cette planète de douleur que sont les sentiments de ces deux femmes isolées par les épreuves, au milieu des autres. Mais les espoirs de l’une redonnent de la force à l’autre et, imperceptiblement, elles avancent ensemble, à petit pas, sur la voie de la résilience.
Ce beau roman, où la poésie tient une grande place, nous touche droit au cœur tant l’autrice parvient à transmettre cette sensation profonde de la souffrance du cœur et de son enfermement.
Le dernier tiers du livre devient farfelu et c’est bien dommage. On se croirait tout d’un coup au Farwest, avec des policiers qui tirent sur les voitures de migrants, des enfants orphelins que l’on adopte à sa guise et d’autres invraisemblances peu crédibles. Cela m‘a un peu gâché l’impression générale que j’ai eu de ce roman, même si ça n’enlève pas l’intensité des sentiments de ces femmes blessées.
Un avis donc mitigé mais un roman qui parle de la vraie douleur de l’âme, celle que l’on vit de l’intérieur et non celle que les autres imaginent, et c’est très touchant.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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