Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
« Tout était calme en apparence, mais seulement en apparence, car personne ne peut deviner les tourbillons de nos profondeurs. Dans mes pensées somnolentes me parvint l'écho d'un poème de Byron, de passage à la cité des ponts. Un écho lointain et proche à la fois :
J'étais dans Venise, sur le pont des Soupirs,
Un palais d'un côté et une prison de l'autre...
Oui, je pense que tous les ponts, qu'ils soient à Venise ou ailleurs, sont faits de soupirs. Ils portent leurs propres fardeaux et ceux de tous les passants. Hommes et femmes, riches et pauvres, tristes et joyeux, adultes et enfants. Tous, en traversant les interminables ponts de leur vie, lâchent, à un moment ou à un autre, d'insondables soupirs dont nul ne peut en deviner les secrets. Des soupirs de soulagement ou d'affliction, de contentement ou de regret, intentionnels ou spontanés ; nos poumons appesantis en déversent tant qu'ils font craquer les ponts les plus résistants... Comme Byron, j'étais sur ce pont entre un palais et une prison, à l'intérieur de moi-même. »
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