Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Beaucoup de poèmes présentés ici ont paru dans diverses revues au cours des années 1934-1935 et 1937-1938 ; certains d'entre eux avaient déjà été rassemblés par Max Jacob sous le titre L'Homme de cristal. On les a complétés par des variantes et des inédits, notamment celui qui est intitulé «À la mémoire de Guillaume Apollinaire» : il date de 1918 et avait paru dans la revue Sic, dirigée par Pierre Albert-Birot. Ce recueil, le dernier préparé par Max Jacob avant sa fin tragique, paraît en receler la prémonition. Sous un humour fondu dans un lyrisme qui semble échevelé, coule une poésie tout en profondeur avec des tonalités altérées par une inquiétude certaine. C' est à travers de fragiles paroles qu' il nous faut découvrir le coeur nostalgique de cette poésie et aussi son sourire grave. On trouve dans L'Homme de cristal l'accent le plus émouvant de la poésie de Max Jacob, faite d''ironie, de rêve et de tendresse.
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