" Vie côte à côte, cercles concentriques ne se rencontrant naturellement pas mais tournant dans le même sens, un grain de sable pourrait gripper le tout, chacun essaye de se tolérer. Chacun reste à sa place, les jours passent, un rien de nouveau et c'est une nouveauté. Tout est prétexte à parler, à s'exprimer, à jouer, à vociférer, il faut exister... L'environnement est gris, sale, repoussant, et ce souvent à cause des occupants qui s'y complaisent car ils ne connaissent que cela. Ils ne pensent pas à agrémenter leur espace de vie. Aux fenêtres, barreaux plus grillages, l'enfermement est bien là. T'es eu mon gars, ferme-la ! L'impuissance est grande, immense, vous submerge, vous noie. Vous n'êtes rien, plus rien, quelqu'un décide pour vous, dépossession de son libre arbitre, aliénation sournoise, soumission larvée. En se conformant aux règles, l'impression ressentie est de nouveau faire partie de la société, d'être reconnu par le système, bref, rentrer dans le rang, secret espoir de sortie, de quitter cet endroit irréel, ce monde spécifique, marche droit désormais, sinon... "
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