Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
« Contemporaine de Sarah Bernhardt, Marguerite Emery, écrivaine et critique littéraire au Mercure de France, sous le pseudonyme de Rachilde, dérangea en son temps l'ordre moral, littéraire et sexuel, en entreprenant, de roman en roman, de « réinventer l'amour ». Ainsi, dans La jongleuse, paru au tout début de ce siècle, en 1900, Eliante, créole, veuve d'un capitaine de marine, loin de se satisfaire qu'un jeune étudiant en médecine la prenne pour objet de conquête, travaille à faire de l'homme qu'elle aime son « objet d'art ». Elle refuse d'être aussi bien l'épouse que la maîtresse, sinon pour lui enseigner à sortir de « l'impuissance masculine à concevoir l'amour ».[...] Écrire La jongleuse, c'était pour Rachilde faire vivre un projet, proclamer que la femme a le droit d'aimer à sa manière et de demeurer maîtresse de son destin... Rééditer La jongleuse, c'est aller à l'encontre d'une image réductrice de Rachilde, et faire le pari qu'une écrivaine comme elle doit être connue et reconnue. » C.D.
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