Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale de Sigmund Freud, Anny à Hollywood de nos jours. Toutes trois se sentent différentes de leurs contemporaines ; refusant le rôle que leur imposent les hommes, elles cherchent à se rendre maîtresses de leur destin. Trois époques. Trois femmes. Et si c'était la même ?Autour de ces femmes, une nuée de furies. Les belles âmes, les fourbes, les traîtres, les prudents... bref, le ballet de ceux qui vous tendent le miroir mais refusent de s'y regarder. Qu'y trouveraient-ils ? Quelqu'un d'autre. Anne, Hanna et Anny, chacune à sa manière tentent de se réconcilier avec la réalité. Elles en paieront le prix. Et trouveront, de façon surprenante, l'unité vers laquelle elles rêvent de tendre depuis qu'elles ont compris que la vie ne suffit pas. François Busnel, L'Express.
E.E.S est un de mes auteurs préférés. J’adore son style et son écriture. Il nous propose de découvrir les destins croisés de trois femmes à des époques différentes : Anne à Bruges à l’époque de la Renaissance, Hanna à Vienne au début du XIXème siècle et Anny, comédienne hollywoodienne de nos jours. Le titre est déja initiatique ! Que voient ces femmes dans leur miroir ? D’abord, rien que leur image, pas leur âme.
Les trois héroïnes partent à la conquête d’elles-mêmes, trois femmes qui, indépendamment de l’époque finissent par refuser le chemin que les autres leur tracent pour affirmer leur vraie personnalité.
Les voies seront différentes : Anne choisira le divin, Hanna, le psychique et la psychanalyse avec un disciple de Freud et Anny la contemporaine, la drogue et le sexe. « Qu’est-ce qui est le plus difficile : souffrir de faire ce qu’on aime pas ou souffrir pour faire ce qu’on aime ? » Anne et Hanna « ne veulent pas que leur vie se réduise à servir un homme ou à lui fournir des enfants. » E.E.S cherche à nous interroger sur les priorités de notre vie. C’est amusant, j’ai cru entrapercevoir Thérèse Desqueroux- l’héroïne de Mauriac que j’affectionne – et Emma Bovary – celle de Flaubert qui m’irrite..
Le résumé du livre précise « Trois femmes : et si c’était la même ? » m’a un peu gênée car j’ai un moment tenté de trouver des similitudes, ce qui m’a un tantinet parasité la lecture. Et effectivement, et si ?
Livre très prenant..tres bien mené je le conseille.
contemporain ...
3 femmes, 3 époques : Anne à Bruges à la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale de Sigmund Freud, Anny à Hollywood aujourd'hui.
3 femmes avec une sensibilité similaire mais selon leur époque, elles n'utiliseront pas les mêmes mots ... Anne l'appellera "Dieu", Hanna "psychanalyse" et anny préfère ne pas lui donner de nom mais on utiliserait le terme d"hypersensibilité" de nos jours !
Il s'agit de mon 1er roman d'E.E.Schmitt ... J'en ressors un peu déçue, mais ça reste un chouette moment de lecture ... Une plume subtile et très délicate (Tout comme l'histoire)
Les destins de trois femmes qu'apparemment tout oppose : le siècle dans lequel elles vivent, leur statut social, leur pays d'origine. Le seul lien semble d'abord être leur prénom : Anne, Hanna et Anny.
L'excellent Eric-Emmanuel Schmitt nous fait entrer dans la vie intime et dans la psyché de chacune.
Il clôture habilement chaque chapitre qui concerne une des trois héroïnes, en sachant qu'il nous faudra patienter le temps de deux autres chapitres avant de retrouver Anne ou Hanna ou Anny.
Ainsi un équilibre se créé où on avance au rythme de ses femmes si différentes...ou pas tant que ça !
Les adeptes de la réincarnation pourraient même imaginer qu'il s'agit d'une même âme avec un même questionnement, une même quête, qui aurait su s'adapter à l'époque dans laquelle elle est envoyée.
Un livre profond et profondément bien écrit comme il en a le secret.
Dans son roman La femme au miroir, Eric Emmanuel Schmitt nous conte les histoires de trois femmes que tout différe. Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna à Vienne à l'aube de la 1ère guerre mondiale, et Anny à Hollywood aujourd'hui. L'époque, le lieu, la classe sociale... au premier abord, tout les sépare mais au fil du livre, les destins vont se mêler.
J'ai adoré la puissance de ces femmes refusant ce que leur imposent les hommes et leur entourage quelle que soit l'époque. Elles ont toutes un vrai courage.
Trois femmes à trois époques différentes dont les destins se retrouvent mêlés sous la plume toujours excellente d'Eric Emmanuel Schmitt.
Entre Bruges, Vienne et Los Angeles, trois destins de femmes se mêlent et se complètent tout au long de ce roman passionnant et fort bien écrit, comme Éric-Emmanuel Schmitt nous en a donné l’habitude.
Les trois époques sont différentes puisque, pour la première, avec Anne, nous sommes en pleine Renaissance, alors que pour Hanna, dans la capitale autrichienne, l’auteur nous ramène au début du XXe siècle. Enfin, la troisième femme du récit se nomme Anny et elle est bien actuelle. Bien sûr, elles ne vivent pas dans le même milieu, même si Hanna et Anny, chacune à leur manière, ne manquent de rien.
En alternance, l’auteur nous fait partager la vie, les bonheurs comme les malheurs de ces trois héroïnes. Pour Hanna, il a choisi la correspondance, des lettres écrites à Gretchen, une soi-disant cousine. Chaque histoire est captivante et ne manque pas de rebondissements. Grâce à Anne, l’auteur nous fait découvrir le béguinage, une communauté non religieuse menant une vie simple, pure, consacrée au travail, à la prière et au recueillement.
Chacune de ces trois femmes mène sa vie de façon non conventionnelle mais, à sa manière, se révèle très attachante. Pourtant, la vie dissolue d’Anny ne fait pas envier son sort. Quant à Hanna, la Viennoise, elle tente de soigner ses problèmes chez un disciple de Sigmund Freud. Malgré les échecs mais aussi les joies, ces trois vies ont quelque chose qui les rapproche néanmoins alors que tout semblait les opposer.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Plus je lis cet auteur et plus je l'apprécie. Un opus très différents de ceux que j'ai déjà lus. Au début, on ne comprend pas le lien entre ces 3 histoires. Et la fin est remarquable ! Beaucoup aimé.
La femme au miroir
La femme au miroir
La femme au miroir
La femme au miroir
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