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Les guerriers de l'hiver

Couverture du livre « Les guerriers de l'hiver » de Olivier Norek aux éditions Michel Lafon
Résumé:

Le nouveau roman événement d'Olivier Norek.

" Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu.

- Je ne parle pas leur langue, camarade.

- Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n'a d'équivalent nulle part ailleurs. Le Sisu est l'âme de la Finlande. Il dit le courage, la... Voir plus

Le nouveau roman événement d'Olivier Norek.

" Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu.

- Je ne parle pas leur langue, camarade.

- Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n'a d'équivalent nulle part ailleurs. Le Sisu est l'âme de la Finlande. Il dit le courage, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination... Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d'un acier qui nous résiste aujourd'hui. "



Imaginez un pays minuscule.

Imaginez-en un autre, gigantesque.

Imaginez maintenant qu'ils s'affrontent.



Au coeur du plus mordant de ses hivers, au coeur de la guerre la plus meurtrière de son histoire, un peuple se dresse contre l'ennemi, et parmi ses soldats naît une légende. La légende de Simo, la Mort Blanche.

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Avis (16)

  • Les Guerriers de l'hiver par Olivier Norek, lu par Thierry Blanc, Lizzie, 2024 (1ère édition : Michel Lafon, 2024).

    Un excellent roman historique sur une partie de la seconde guerre mondiale que je connaissais mal…
    On l’appelle « la guerre d’hiver », entre un immense pays et une toute petite...
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    Les Guerriers de l'hiver par Olivier Norek, lu par Thierry Blanc, Lizzie, 2024 (1ère édition : Michel Lafon, 2024).

    Un excellent roman historique sur une partie de la seconde guerre mondiale que je connaissais mal…
    On l’appelle « la guerre d’hiver », entre un immense pays et une toute petite terre, entre fin novembre 1939 et mars 1940.
    Les finlandais vont tenir tête aux soviétiques grâce au « Sisu », un mot intraduisible qui désigne l'âme de la Finlande, le courage, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination...

    Je me suis parfois un peu perdue, (endormie ?) dans cette audio-lecture, je le reconnais ; pourtant, le narrateur fait le job, rien à redire… Ce n’était peut-être pas le bon moment pour moi.
    Mais je salue le gros travail de recherche, la volonté de mêler des destins individuels à la grande Histoire, la présence dans le récit de personnages référentiels rendus très proches par la plume d’Olivier Norek. Je pense évidemment au tireur d’élite Simo, surnommé « la mort blanche ».

    Une lecture didactique et réflexive, avec des personnages bien campés, auxquels on s’attache, et une succession de péripéties sous forme de guérilla hivernale dans des conditions difficiles.
    Les Finlandais, largement inférieurs en hommes et en armement ont mis en place une défense habile et efficace. L’Armée rouge s’est empêtrée tandis que la petite armée finlandaise contenait les colonnes mécanisées de Staline pendant une centaine de jours.
    L’Histoire se répète aujourd’hui entre la Russie et l’Ukraine…

    Je vais retourner vers cet auteur toulousain chez qui c’est ma première incursion, le découvrant hors de ses écrits habituels, plutôt inscrit dans le genre policier.


    #LesGuerriersdelhiver #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal

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  • L'histoire (vraie) de Simo Häyhä, le légendaire sniper que l'on surnomma La Mort Blanche, est de ces histoires qui viennent hanter les muses de la littérature jusqu'à trouver un écrivain qui leur permette de (re)naître enfin dans un roman. Olivier Norek fut celui-là avec Les guerriers de...
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    L'histoire (vraie) de Simo Häyhä, le légendaire sniper que l'on surnomma La Mort Blanche, est de ces histoires qui viennent hanter les muses de la littérature jusqu'à trouver un écrivain qui leur permette de (re)naître enfin dans un roman. Olivier Norek fut celui-là avec Les guerriers de l'hiver.
    Après un patient travail de documentation et d'investigation (le récit est assorti de cartes et de photos), le recueil de témoignages, une immersion en pleine forêt lapone, on a le plaisir de retrouver ici la plume très professionnelle d'Olivier Norek pour un roman de guerre bien éloigné des polars auxquels il nous avait habitués : une découverte enrichissante.
    Bien évidemment, cet épisode méconnu de l'Histoire récente européenne résonne aujourd'hui étrangement avec ce que l'on sait de la guerre d'Ukraine, même si l'auteur se garde bien de tracer lui-même le parallèle.

    Le contexte :
    Staline craint que les nazis attaquent l'empire soviétique par l'isthme de Carélie.
    Au début de l'hiver 1939, les négociations traînent depuis plus d'un an entre les Soviétiques et les Finlandais qui veulent bien céder une partie de leur territoire mais surtout pas leur port sur la Baltique.
    Inquiète de la tournure des pourparlers, la Finlande décrète la mobilisation sous couvert d'un exercice général.
    Fin novembre, comme rien ne semble bouger, les soviétiques mettent eux-mêmes en scène une provocation à la frontière et la Guerre d'Hiver est déclarée.
    Le 7 décembre débute, au nord de Leningrad, la bataille de Kollaa qui durera jusqu'en mars alors que les russes prévoyaient d'envahir le pays en dix jours tout au plus : "l'une des plus grandes puissances militaires du monde attaqua une des plus petites nations de la planète". Une nation qui ne disposait que d'une "armée de bouts de ficelle, mal équipée, peu nombreuse et à l'entraînement inégal".
    Mais "un mois plus tard, à l'approche de Noël, les premiers doutes commençaient à s'installer dans les lignes" russes.
    En 1939, la Finlande est un tout jeune pays de 22 ans qui ne s'est émancipé difficilement qu'en 1917 après des années de tutelle suédoise puis russe. Un âge bien trop jeune pour voir déferler la puissante et redoutable Armée Rouge.
    C'est son père qui avait fait du "petit" (1m52 !) Simo Häyhä un sacré chasseur avant qu'il devienne tireur d'élite de l'armée finlandaise. Il n'utilisait pas de lunette de visée pour éviter toute réflexion du soleil. Il mâchait de la neige pour éviter la vapeur de sa respiration. Il était capable de rester des heures par -40° enfoui sous la neige dans sa combinaison blanche.
    La Mort Blanche terrorisait les soldats russes chez qui Simo fera plus de 500 victimes, un triste record qui va faire de lui le plus grand sniper de toute L Histoire.
    Dans sa déroute, l'Armée Rouge découvre alors la guerre de harcèlement et la guérilla : les forêts marécageuses de Carélie s'y prêtent tout autant que les rues d'une grande ville. Un enseignement que les russes mettront à profit quelques temps plus tard lorsque les nazis arriveront à Stalingrad.
    Pour la petite histoire, notre seul "souvenir" de cette guerre méconnue était le surnom que les finlandais donnèrent au fameux cocktail Molotov (la bombe incendiaire créée pendant la Guerre d'Espagne), un hommage ironique à Viatcheslav Molotov, ministre des Affaires étrangères soviétique de l'époque, qu'ils utilisèrent contre les chars de l'Armée Rouge - les rares lance-missiles anti-char des finlandais furent ... ceux piqués aux russes, qui en avaient apportés avec eux, ignorant que l'armée finlandaise n'avait pas de tanks !

    ♥♥♥ On aime vraiment beaucoup :
    • On dévore littéralement ce roman de guerre, plein de bruit et de fureur. Plein de l'absurdité de cette autre "drôle de guerre" que fut ce conflit russo-finlandais - que Charles Maurras qualifia de "Thermopyles du Nord".
    Mais une histoire également pleine de l'élan patriotique de ces petites nations dont les habitants sont appelés à défendre chèrement leurs terres, leurs villages, leurs familles et leurs amis.
    • On est captivé par les nombreuses anecdotes, toutes véridiques, soigneusement documentées, rassemblées par Norek. C'est savoureux, malgré les horreurs guerrières décrites, et cela lui permet de croquer des personnages particulièrement attachants en évitant le piège du livre d'Histoire ou du journal de guerre.
    • On est bien sûr curieux de découvrir ce conflit méconnu dans un pays à l'histoire méconnue et on l'a dit, cet épisode du passé a quelques échos qui résonnent aujourd'hui encore ...
    • Malgré le sérieux apporté au récit des faits, Olivier Norek a su trouver le souffle épique qui convenait pour retranscrire cette histoire et nous faire partager le courage et le patriotisme des soldats blancs. Peut-être, au cours de l'un de ses séjours sur place, a-t-il été inspiré par le fameux "Sisu" finlandais ?
    Un mot, un concept, étrange dont on dit qu'il faudrait un livre pour l'expliquer ou le traduire.
    Et bien le voilà peut-être, ce livre.

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  • Auteur de polars et de thrillers sociaux à succès, l’ancien militaire et capitaine de police Olivier Norek met cette fois la fluidité de sa plume et ses talents de scénariste au service d’un impressionnant et immersif roman historique dont les résonances avec l’actualité tintent comme un...
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    Auteur de polars et de thrillers sociaux à succès, l’ancien militaire et capitaine de police Olivier Norek met cette fois la fluidité de sa plume et ses talents de scénariste au service d’un impressionnant et immersif roman historique dont les résonances avec l’actualité tintent comme un avertissement.

    Nous sommes fin novembre 1939, lorsque la seconde guerre mondiale ressemble encore à une « drôle de guerre ». Pour protéger la ville frontalière de Léningrad du risque d’invasion allemande et faute d’un accord sur la création d’une zone tampon en territoire finlandais, Staline décide d’envahir son voisin par la force, convaincu de ne faire qu’une bouchée de ce petit pays. Pourtant, malgré la supériorité écrasante des forces soviétiques, le conflit entendu comme une question de semaines s’enlise entre tranchées et guérilla, la résistance aussi bien militaire que civile des Finlandais galvanisés bloquant l’avancée d’une armée ennemie mal préparée et trop sûre d’elle. Et c’est toute une saison de neige et de glace, par des températures atteignant les moins cinquante degrés, que dure ce qu’on appelle bientôt la Guerre d’Hiver, entre une « nation ogre de cent soixante et onze millions d’habitants » et un Petit Poucet de « trois millions et demi d’âmes ».

    Suivant les mois du conflit au rythme des victoires et des défaites, Olivier Norek nous immerge dans l’inhumaine absurdité de cette guerre – l’URSS ne réussira jamais à pénétrer de plus d’une quinzaine de kilomètres à l’intérieur de la Finlande, sacrifiant pour cela des centaines de milliers d’hommes dans des opérations particulièrement inconséquentes et insensées – en un enchaînement de tableaux dantesques et saisissants, en tout point fidèles à la vérité historique. Nourri d’une documentation aussi minutieuse que colossale, son récit prend vie avec naturel et réalisme, et c’est la peur au ventre et la chair transie que l’on avance aux côtés des protagonistes, tous réels mais plus extraordinaires que bien des personnages de fiction.

    Ainsi en est-il de l’héroïque Simo Häyhä, considéré comme le meilleur sniper de tous les temps. Surnommé par les Soviétiques « La Mort Blanche » tant il sème la mort et la terreur au bout de son invisible lunette, il n’était pourtant à l’origine qu’un jeune homme épris de nature et de forêts qui excellait à la chasse. Son portrait, comme celui d’autres hommes et femmes sortis de la vie civile pour défendre leur pays avec la dernière énergie, rend hommage à tous ces Finlandais qui, partis « se battre contre des monstres », n’ont finalement découvert « à [leurs] pieds que des hommes », envoyés au carnage avec une glaçante inconséquence.

    Cette guerre qui, véritable aveu de faiblesse soviétique, changea peut-être le cours de l’Histoire en convainquant Hitler d’ouvrir le front de l’Est, est pourtant aujourd’hui largement oubliée, sa mémoire désastreuse notamment effacée des manuels scolaires russes. Elle entre forcément en écho avec la guerre contemporaine en Ukraine, autre petit pays largement sous-estimé par son géant de voisin à la préparation fort incertaine.

    Des enquêtes policières à l’investigation historique, Olivier Norek réussit avec brio le changement de registre. En tout point véridique, son récit de guerre sur l’âpre fond de l’hiver nordique est tout aussi édifiant que passionnant, son imprégnation historique n’ayant d’égale que la puissance de sa narration. Une lecture glaçante au propre comme au figuré, qui a bien des raisons de se retrouver dans la sélection de plusieurs prix littéraires. Coup de coeur.

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  • Ce roman est riche, passionnant et humaniste L’auteur nous raconte l’épopée héroïque de ces soldats oubliés de l’Histoire, dont le sacrifice résonne sur notre actualité et qui fait écho avec ce qui se passe en Ukraine.

    Olivier Norek nous narre un roman de guerre sur le conflit...
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    Ce roman est riche, passionnant et humaniste L’auteur nous raconte l’épopée héroïque de ces soldats oubliés de l’Histoire, dont le sacrifice résonne sur notre actualité et qui fait écho avec ce qui se passe en Ukraine.

    Olivier Norek nous narre un roman de guerre sur le conflit russo-finlandais de 1939. Ce récit est basé sur des faits historiques réels.

    Nous allons suivre Simo, dit la Mort blanche, un paysan de la campagne finlandaise devenu le légendaire sniper qui n’aime pas tirer et qui est devenu un héros lors de la guerre d’Hiver qui affronte son pays à la Russie. Ce sniper a réellement existé et l’auteur nous narre parfaitement bien cette guerre.

    Fin 1939, la Finlande mobilise la population pour faire face à l’armée rouge.

    Olivier Norek nous raconte avec brio le courage de tout un peuple et nous fait vivre ce que Simo et ses compagnons d’armes ont vécus.
    L’auteur a fait un travail colossal et nous offre une leçon d’Histoire essentielle. Les chapitres sont courts et efficaces.
    Le rythme est soutenu et parfois j’avais l’impression d’être spectatrice de certaines scènes atroces.
    Quant à la plume, elle est soignée, poétique et d’une telle finesse que je me suis laissée prendre dans cette histoire. C’est un très bel hommage à tous ces hommes et à toutes ces femmes qui se sont battus pour leur liberté.

    Ce roman est intense, saisissant et époustouflant.

    Je ne vous en dirai pas plus sauf que ce roman me reste en tête et m’a bouleversée… Bref lisez-le !

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  • Abandonné en cours de route, pas mon genre.

    Abandonné en cours de route, pas mon genre.

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  • Avec « Les Guerriers de l'hiver », Olivier Norek nous surprend. Délaissant le polar, il nous propose un roman historique qui s'empare d'un conflit méconnu se déroulant en marge de la Seconde Guerre mondiale.
    Cette incursion dans la littérature dite blanche a séduit les jurys des Prix Goncourt,...
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    Avec « Les Guerriers de l'hiver », Olivier Norek nous surprend. Délaissant le polar, il nous propose un roman historique qui s'empare d'un conflit méconnu se déroulant en marge de la Seconde Guerre mondiale.
    Cette incursion dans la littérature dite blanche a séduit les jurys des Prix Goncourt, Renaudot et Interallié qui l'ont sélectionné dans leur première liste.
    Olivier Norek réitérera-t-il « l'exploit » de son homologue Pierre Lemaitre qui décrocha le Goncourt en 2013 avec « Au revoir là-haut » ? Affaire à suivre...
    Pour composer les 450 pages du récit, l'auteur s'est entouré de connaisseurs des événements afin de les restituer dans leur vérité historique, l'imagination faisant le reste.
    Le roman ouvre sur une scène saisissante d'une grande beauté qui nous rappelle que la guerre est un mille-feuille de cadavres amis et ennemis unis dans la mort.
    La suite retrace le destin douloureux de la Finlande. Faisant partie pendant des siècles du royaume de Suède puis de la Russie, elle n'obtint son indépendance qu'en 1917.
    Vingt-deux ans après avoir acquis enfin sa souveraineté, elle est envahie par les forces soviétiques après avoir refusé de négocier
    Ce qui devait être vite expédié pour Staline se révèle un cauchemar.
    Sur le papier – une armée sept fois plus nombreuse - l'ogre soviétique ne devait faire qu'une bouchée du Petit Poucet finlandais. Pourtant, côté russe, on comptabilisa près de 400 000 blessés, tués ou disparus contre un peu moins de 70 000 en face. Le Petit Père des peuples se moquait manifestement de ses concitoyens considérés comme de la chair à canon et n'avait pas pris en compte le fameux sisu, l'âme de la Finlande faite de courage et de ténacité face à l'adversité.
    Ce sisu, le héros principal du récit l'incarne parfaitement. Simo Häyhä est un tireur d'élite exceptionnel. Les Russes le craignent tellement qu'ils le surnomment « la Mort Blanche ».
    Si, contrairement aux polars, le suspense est absent de la narration, l'issue étant connue, la tension est patente.
    Le lecteur a l'impression d'être « embedded » au cœur des batailles, de fraterniser avec les valeureux soldats finlandais et de souffrir du froid et de la peur au milieu des paysages enneigés et des forêts finnoises.
    Avec un sens du tempo et une construction impeccable, Olivier Norek a composé un vrai roman de guerre dans lequel il exprime une tendresse pour ces paysans qui ont pris les armes pour défendre leur patrie et leurs valeurs, rappelant qu'en février 2022 de simples citoyens ukrainiens se sont levés contre l'agression russe.
    Malheureusement, l'histoire se répète souvent...

    EXTRAITS
    Ce sont deux choses distinctes que de pouvoir ou de devoir. Pouvoir tirer ou devoir tirer. Pouvoir tuer ou devoir tuer.
    La guerre... Il faut toujours un premier mort pour y croire vraiment.

    http://papivore.net/litterature-francophone/critique-les-guerriers-de-lhiver-olivier-norek-michel-lafon/

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  • Genre : Roman historique
    Avis : IMPRESSIONNANT
    Livre audio
    Quand un roman vous entraîne au plus profond de la guerre d’hiver russo-finlandaise…
    On ne présente plus Olivier Norek et ses polars thrillers teintés d’humanisme, mais c’est dans un nouveau genre qu’il a décidé de s’exprimer et...
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    Genre : Roman historique
    Avis : IMPRESSIONNANT
    Livre audio
    Quand un roman vous entraîne au plus profond de la guerre d’hiver russo-finlandaise…
    On ne présente plus Olivier Norek et ses polars thrillers teintés d’humanisme, mais c’est dans un nouveau genre qu’il a décidé de s’exprimer et qu’il a attiré l’attention des Membres de l’Académie Goncourt.
    1939. La Russie est un pays gigantesque qui veut dévorer la Finlande, une République minuscule. Mais l’ogre a oublié le Sisu, l’âme de la Finlande faite de courage, de détermination, de ténacité, de résistance et de force intérieure. Durant 105 jours, les « guerriers de l’hiver » tiendront tête aux chars et aux soldats. La légende de Sino, la mort blanche naîtra.
    Quelle puissance dans ce texte qui pourrait être un traité d’art militaire s’il n’y avait pas la fiction romanesque savamment distillée par un auteur qui maîtrise parfaitement dans un autre genre littéraire, la psychologie des personnages. C’est toute la richesse de ce roman que de voir des hommes agir, non seulement en actes mais aussi à l’intérieur d’eux-mêmes, devenant des guerriers se dépassant pour leur patrie.
    Pour donner l’amplitude que ce roman méritait, le titre glacial et précis était au rendez-vous mais pas la voix du narrateur qui me semble avoir manqué d’intensité et d’humanité. À vous ami lecteur, de vous faire votre propre opinion.
    J’admire la qualité de la documentation qu’Olivier Norek a intégrée pour raconter, tout autant que les émotions, l’humour, les sentiments, les intelligences qui donnent à ce roman la force de la réalité du témoignage, l’injustice de la barbarie russe envers même ses propres soldats, et le défi absolu des âmes patriotes finlandaises déterminées à ne pas fuir.
    Tout ou presque nous est conté, jour après jour, côté Russes et côté Finlandais, me rappelant que l’orgueil et la mégalomanie guettent tout homme de pouvoir, que les soldats n’existent que comme porteurs d’armes à remplacer aussitôt tués, mais que la bravoure, l’amitié et beaucoup de grands sentiments honorent la plupart des hommes et femmes qui partent au combat. Olivier Norek leur rend un hommage appuyé avec Simo resté humble et ayant réellement existé.
    Ce roman est parfait, addictif et émouvant, concis dans les explications, faisant la part belle aux pensées intérieures des hommes, suscitant réflexions et interrogations mais il n’a rien à faire dans la sélection évoquée plus haut. Il y manque ce que je ne peux vous expliquer : une certaine idée de la différence.
    Je remercie #NetGalleyFrance et #Lizzie pour #LesGuerriersdelhiver

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  • En novembre 1939, alors qu' Helsinki s’apprête à recevoir, pour l’été à venir, les Jeux Olympiques, la Finlande n’a que vingt-deux ans d’indépendance , mais vingt-deux ans ne font pas un homme, encore moins une nation. Dans une tempête de plomb et de feu, l’armée Rouge de Staline, la plus grande...
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    En novembre 1939, alors qu' Helsinki s’apprête à recevoir, pour l’été à venir, les Jeux Olympiques, la Finlande n’a que vingt-deux ans d’indépendance , mais vingt-deux ans ne font pas un homme, encore moins une nation. Dans une tempête de plomb et de feu, l’armée Rouge de Staline, la plus grande armée du monde, déferle sur ce pays neutre et mal armé dans un conflit que l’Histoire appellera la Guerre d’Hiver.

    C’est cette guerre qu’Olivier Norek entreprend de nous compter à travers le portrait de Simo Häyhä un jeune fermier apprenti soldat des Gardes civiles finlandaises qui va devenir le meilleur tireur d’élite de tous les temps, surnommé "la Mort blanche" par l’armée rouge.
    C’est aussi l’histoire de l’âme de la Finlande. L’état d’esprit d’un peuple qui vit dans une nature sauvage, par un froid mordant, avec un ensoleillement rare. Une vie austère, dans un environnement hostile, qui va leur forger un mental d’acier.

    Staline pensait mettre la Finlande à genoux en moins de deux semaines, c’était sans compter sur des soldats russes mal préparés aux conditions hivernales et des Finlandais habités par leur patriotisme jusqu’à la dernière cartouche.
    Nous allons suivre cette confrontation inégale d’un front à l’autre dans les pas d’Onni, le futur marié, Pietari, le grand frère, Toivo, l’ami de toujours et Leena l’infirmière, rythmé par les tirs de précision mortelle de Simo.

    L’écriture vivante d’Olivier Norek ne nous épargne aucune atrocité, le rythme est soutenu les chapitres courts se succèdent comme les assauts de l’ours soviétique.

    Ce roman historique qui raconte l’héroïsme du peuple finlandais fait naturellement écho à la guerre en Ukraine. Un roman poignant, passionnant et d’une grande sensibilité sur un épisode méconnu de la Deuxième Guerre mondiale.

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