Directrice de festival, un métier à plein temps : Hélène Fischbach, Directrice du Festival international Quais du polar de Lyon
Dans ce Carnet de l'édition #12 nos équipes ont suivi Hélène Fischbach, Directrice du Festival international Quais du polar de Lyon Directrice de festival, c'est un métier à plein temps pour une manifestation qui dure quelques jours à peine, Il...
Nous avons rencontré le romancier et ancien policier Olivier Norek à l'occasion de la sortie de son roman Entre deux mondes. Olivier Norek répond aux questions de membres de la communauté lecteurs.com sur ce polar qu'il préfère lui-même qualifier...
Directrice de festival, un métier à plein temps : Hélène Fischbach, Directrice du Festival international Quais du polar de Lyon
Un flingue et une plume, ou la bibliothèque d'un flic auteur !
Le romancier et ancien policier Olivier Norek répond aux questions de la communauté
Vous avez adoré ses romans, vous voulez lui poser toutes vos questions ? Venez rencontrez Olivier Norek le 6 mars.
Les guerriers de l’hiver par Olivier Norek, lu par Thierry Blanc, Éditions Lizzie
Connaissez-vous la légende de Simo, ce tireur d'élite finlandais ? Non.
Et la guerre de l'hiver entre la Finlande et la Russie qui dura près de 3 mois et demi et considérée comme un désastre militaire soviétique ? Non plus.
Et bien, moi, maintenant que j'ai lu ce roman, j'ai découvert cet événement et cet homme méconnu mais devenu un héros dans son propre pays.
Je n'avais jamais ouvert un roman d'Olivier Norek car je ne suis pas très polar. Mais comme "Les guerriers de l'hiver " est un roman historique et, qui plus est, a obtenu le prix Renaudot des lycéens 2024 et le prix Jean Giono 2024, j'ai joué ma curieuse. Ce n'est pas une déception.
Olivier Norek, par son écriture, et Thierry Blanc, par sa fantastique voix, ont su m'embarquer dans le récit dès les premières minutes. J'ai fait connaissance avec des finlandais.es très sympathiques et attachant.e.s.. J'ai appris beaucoup de choses sur un pan de l'histoire de la seconde guerre mondiale qui m'était totalement inconnu.
Cette lecture fut un véritable plaisir et valide la consigne "se passe dans un pays froid" du #historybookchallengebymarmotte.
Ca c'est du thriller, du suspense! Après l'ennui et la déception de La Sentence de Grisham, les surtensions d'Olivier Norek m'ont bien réveillée, au point d'avaler les 500 pages en uns grosse journée.
Une histoire qui ne finit pas tout à fait bien, où la morale est presque sauvegardée grâce à des voyous, des avocats véreux qui font feu de tout bois quand ils n'initient pas des plans déments, etc., autant d'éléments pour faire un très bon polar.
Avec ce roman historique, le lecteur plonge dans la Guerre d’Hiver, au cœur du conflit qui opposa la Russie et la Finlande du 30 novembre 1939 au 13 mars 1940, par moins 50 degrés. L’auteur nous y fait découvrir en particulier Simo Häyhä, surnommé La Mort Blanche, un sniper de légende au triste palmarès jamais égalé.
Une guerre entre la Finlande et la Russie ?
Cette guerre fait suite à l’échec des négociations entre les Soviétiques et les Finlandais pour la création d’une zone tampon en vue de protéger la ville de Leningrad d’une éventuelle attaque du Troisième Reich.
Il semble que Staline pense qu’il suffira de quelques jours pour que ses soldats plantent le drapeau Russe à Helsinki. Avec à la tête de la Russie un dictateur que personne ne peut contrarier de peur d’être fusillé ou envoyé au goulag, on ne peut s’empêcher de penser à la triste actualité de l’Ukraine. Et le grand méchant, qui ne compte pas ses morts tant ils ont peu d’importance à ses yeux, envoie ses jeunes à la boucherie sans scrupule et sans compter (ça ne vous évoque rien?), et ordonne l’utilisation d’une quantité extravagante de cartouches et d’obus.
Mais la Finlande, petit pays injustement attaqué par un géant, va mettre tout en œuvre pour résister.
Dans Les guerriers de l’Hiver, Olivier Norek nous entraîne sur le champ de bataille, tout de blanc vêtu, comme les soldats finlandais, par moins 50 donc, au cœur d’un hiver de violence et de mort, de désolation et de tristesse. Deux armées aux forces inégales s’affrontent sans relâche, deux pays perdent leurs hommes dans un combat acharné, inégal, désespéré. Car si l’on en croit Wikipédia, la Finlande résiste à un pays environ 47 fois plus peuplé et 66 fois plus étendu qu’elle.
Dans ce pays, les jeunes hommes savent tirer, ils ont appris à chasser dès leur plus jeune âge. Désormais, c’est sur l’ennemi qu’ils doivent montrer leur dextérité. Tuer ou être tué, il n’ont aucune autre alternative.
Si les débuts du roman sont un peu laborieux par moments, ce qui est facilement compréhensible puisqu’il faut mettre en place et faire intervenir les différents protagonistes, les camps opposés, nous faire pénétrer les forces en présence, le commandement, les armées, les territoires, la suite se lit beaucoup plus facilement.
On pénètre au cœur des combats, sur le champ de bataille, à l’arrière ou dans les tranchées. Rarement cependant dans la tête des soldats, dans leurs émotions, leur mal-être, leur façon d’appréhender cette guerre.
Mais l’auteur le dit lui-même, aucun fait d’arme ou aucune anecdote n’est inventé. Ce soucis de réalisme et de vérité a peut-être mis en sourdine le côté romanesque du récit.
Qu’importe, je m’y suis laissée prendre. J’ai suivi les hommes, leurs armes gelées, leur manque de sommeil, la peur de mourir de froid sur place, la solidarité, les Lotta si courageuses, infatigables gardiennes des blessés, les ordres aboyés par des commandements irresponsables et meurtriers soumis à la volonté de la plus haute hiérarchie, le feu des cannons, les chars anéantis, les territoires alternativement perdus et gagnés, pauvres et dérisoires kilomètres d’avancée au prix de tant de morts, et les tirs de Simo Häyhä, l’immortel, la mort blanche, fil rouge vêtu de blanc de ce roman.
Jusqu’au bout j’ai eu envie de lire ce récit épique d’une guerre sans merci, sinistre et dramatiquement stupide.
https://domiclire.wordpress.com/2024/11/11/les-guerriers-de-lhiver-olivier-norek/
1939. Pour s'approcher de l'Europe, Staline ne recule devant rien, et surtout pas devant la Finlande. Il trouve le moyen de lui déclarer la guerre afin de l'annexer et pouvoir la traverser ensuite librement. C'était une guerre qui devait durer très peu de temps, les Finlandais n'étant pas prêts et si peu nombreux. C'était gagné d'avance mais sans compter sur l'intelligence des Finlandais et leur courage qui est devenu leur force. Les Russes avaient des armes mais n'avaient pas prévu les difficultés dues au climat. Quant à Simo, tireur d'élite, personne n'a su l'égaler et il est devenu très vite une légende. Les russes parlaient de lui comme d'un démon, la mort blanche. Il n'était pourtant pas prêt lui non plus, et est devenu un tueur, comme tant d'autres. Alors évidemment, on s'attache à lui, ainsi qu'à son groupe d'amis.
C'est un roman magnifique qui nous permet de comprendre et de vivre cet épisode de l'histoire. Très bien aussi la manière choisie par l'auteur pour nous expliquer l'engrenage dans lequel se trouvent pris tous ces guerriers qui deviennent des tueurs prêts à tout pour sauver leur pays.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Des idées de lecture pour ce début d'année !