Directrice de festival, un métier à plein temps : Hélène Fischbach, Directrice du Festival international Quais du polar de Lyon
Dans ce Carnet de l'édition #12 nos équipes ont suivi Hélène Fischbach, Directrice du Festival international Quais du polar de Lyon Directrice de festival, c'est un métier à plein temps pour une manifestation qui dure quelques jours à peine, Il...
Nous avons rencontré le romancier et ancien policier Olivier Norek à l'occasion de la sortie de son roman Entre deux mondes. Olivier Norek répond aux questions de membres de la communauté lecteurs.com sur ce polar qu'il préfère lui-même qualifier...
Directrice de festival, un métier à plein temps : Hélène Fischbach, Directrice du Festival international Quais du polar de Lyon
Un flingue et une plume, ou la bibliothèque d'un flic auteur !
Le romancier et ancien policier Olivier Norek répond aux questions de la communauté
Vous avez adoré ses romans, vous voulez lui poser toutes vos questions ? Venez rencontrez Olivier Norek le 6 mars.
Inutile maintenant de faire le résumé de ce gros roman, il a été maintes et maintes fois disséqué ici.
J’avoue avoir découvert cette guerre de 3 mois entre la Finlande et la Russie pour des terres convoitées également par Hitler et ce en 1939.
La volonté de sauver leur pays et le courage des soldats finlandais, en petit nombre face à l’armée rouge sont poignants, des petites unités formées de jeunes gens qui se connaissaient depuis l’école ont été une force , et puis bien sur, un héros, un sniper devenu légende, Simo, surnommé la « mort blanche ». Au moins une bonne raison de lire ce texte, parce que le style, non il n’y a pas de style, l’écriture est plate comme les grandes plaines de Russie, et le sujet plus qu’honorable, demande simplement au lecteur de remplacer Finlande par Ukraine... CQFD
Il y a des sorties que l'on attend avec impatience et j'avoue que ça fait quelques années que j'ai cette sensation avec les ouvrages d'Olivier Norek.
Je ne vais pas vous mentir, ma première réaction a été un mélange de déception et de frustration, car je n'ai pas réussi à me plonger dans cette écoute. Cette impression s'est sûrement renforcée par le fait que je venais de terminer "Tous les silences" d'Arttu Tuominen, auteur finlandais dont l'intrigue du dernier roman se déroulait au cours de la même période.
Après l'avoir laissé de côté pendant quelques mois, j'ai décidé de lui laisser une dernière chance et finalement, la magie a opéré et il m'a été difficile de le lâcher. La version audio s'est révélée très immersive et j'ai eu l'impression de me retrouver auprès des soldats finlandais au combat au coeur de cette guerre d'Hiver, conflit dont je n'avais jamais entendu parlé auparavant. J'ai vraiment ressenti de l'empathie et eu ressenti le froid de l'hiver sur le front avec Simo, Toivo, Onni, Pietari et Yrjö...
Côté narration, j'avoue manquer d'objectivité, car j'adore la voix de Thierry Blanc. J'ai trouvé qu'il était le lecteur parfait avec sa voix grave et ses intonations pour interpréter cette lecture.
Je tiens à remercier les éditions Lizzie et Netgalley France pour m'avoir permis de faire cette écoute qui, après un mauvais départ s'est finalement révélée très bonne. J'ai beaucoup apprécié découvrir un pan de l'Histoire Finlandaise sous la plume de l'auteur dont j'ai été impressionné par le travail de recherche effectué. "Les guerriers de l'hiver" se révèle donc être un bel hommage à tous les soldats envoyés sur le front pour défendre leur patrie.
L'auteur décide de nous raconter la guerre qui vit s'affronter la Finlande et la Russie en 1939 ?
guerre inégale dès le départ dont j'ignorais l'existence.
Il s'inspire de soldats finlandais ayant existé, photos à l'appui.
Il s'est consciencieusement documenté sur les faits.
Mais je me demande encore ce qui lui a pris d'écrire ce livre.
Est-il personnellement concerné, peut-être par son histoire familiale ?
Je n'en sais rien.
Mais le fait est que j'ai eu beaucoup de mal avec ce livre au point que je ne l'ai pas terminé.
L'écriture a eu du mal à m'accrocher, à m'émouvoir, à m'interesser.
Je n'ai pas reconnu le style de l'auteur.
Autant j'ai aimé ses policiers et ses autres livres, autant celui-ci a été un grand flop pour moi.
J'espère qu'il va se remettre à ses enquêtes.
« Je crois que cette guerre a unifié la Finlande comme jamais avant, et si elle est devenue une forteresse, nous en avons été le ciment. Et je suis certain que nous avons réveillé leur satané SISU. »
Merci à Olivier Norek de restituer de manière aussi précise la Guerre d’Hiver, l’envahissement de la Finlande par l’URSS, de novembre 1939 à mars 1940 ; la vie de la 12ème compagnie sur le front et la figure sublime de Simo Häyhä ( prononcer Heye-Heh). Appelé « la Mort Blanche » par les russes, car c’est le meilleur tireur d’élite de tous les temps.
Une guerre qui ressemble tragiquement à celle de l’Ukraine. La volonté de tout gommer, pulvériser, éradiquer. Qu’il s’agisse des hommes ou de la nature, le bulldozer aveugle russe écrase tout sur son passage. Même ses propres morts…. « Les ordres étaient clairs. Aucun corps ne devait être ramené en terre soviétique, pour ne pas contredire une propagande qui assurait que la Russie, puissante et indestructible, ne perdait pas un seul homme pendant la Guerre d’Hiver. »
Sauf que l’ours russe est bien lourd et bien incompétent face au renard finlandais. Ce dernier a pourtant peu de chances, théoriquement. Compte tenu de la puissance de l’un et de la faiblesse de l’autre en hommes et en armement, le gouvernement russe avait prévu de faire plier la Finlande en 10 jours. Mais les officiers sont peu formés et tous redoutent le Kremlin plus que les Finlandais : « Je crains davantage Celui pour lequel on se bat, que ceux contre qui on se bat. »
Le gouvernement finlandais est lucide, lui, quant aux conditions de guerre. Le général en chef écrit : « C’est en enfer que je les envoie. »
La chair à canons russe contre le SISU finlandais : « L’état d’esprit d’un peuple qui vit par un froid mordant, avec un ensoleillement rare. Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d’un acier qui nous résiste.
Il faudrait y ajouter l’obstination, le cran, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination, la volonté… Et le caractère pour le moins complexe qui va avec, puisqu’ils sont aussi froids et sauvages que le cœur de leurs forêts. »
J’ai adoré et admiré le respect et la fidélité de l’auteur face aux événements. Un roman fluide, facile à lire, passionnant et intense par sa dimension historique.
Il n’occulte rien : le tragique quotidien du front, les combattants de deux camps et ceux emblématiques de l’armée finlandaise. Même son lieutenant atypique Aarne Juutilainen sur le front de Kollaa. Une analyse psychologique juste et fine, tout en nuances.
Et bien sûr Simo Häyhä. Un paysan finlandais chasseur depuis l’enfance. Un homme pacifique avant tout mais qui va se dépasser face à l’invasion russe.
« Lui était terrorisé de sentir que cette violence pouvait devenir routine. Il a toujours fait la différence entre pouvoir et devoir tuer. Et lorsque la guerre s’est terminée, après avoir miraculeusement survécu, il est redevenu le fermier qu’il était, vivant avec son cheval et son chien jusqu’à devenir presque centenaire. C’est un personnage sublime. »
Merci d’avoir rajouté à la fin, les cartes géographiques et les portraits des combattants. Ce complément ajoute une proximité supplémentaire au pays et aux combattants.
Un livre puissant et magistral !
Nombreux extraits sur le blog : https://commelaplume.blogspot.com/
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