"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Delphine Olberg, vingt-cinq ans, jeune femme rebelle et fragile, a grandi à l'ombre de son père, gendarme à Satory, quartier de Versailles occupé par une base militaire. Son plus grand rêve : intégrer le GIGN. Soutenue par son mari, Vincent, qui endosse le rôle d'homme au foyer, Delphine va s'initier aux techniques de combat, roder sa solidité mentale et se transformer en machine de guerre, dans l'espoir de franchir toutes les épreuves et de rejoindre ce groupe d'élite où si peu de femmes trouvent leur place. Comment entre-t-on au GIGN ? Comment concilier l'exigence extrême du service avec une vie civile, familiale, amoureuse ? Trahisons, secrets et révélations inattendues nourrissent ce roman d'apprentissage, qui explore la question du courage et nous plonge au coeur d'une unité spéciale.
Ce que femme veut…..
Une idée originale lorsqu’on sait que le GIGN compte dans ses rangs 5 femmes pour 250 militaires de terrain.
J’ai cru un moment que Clémentine Dabadie était une ancienne gendarme, tellement son roman est réaliste et bien documenté. Elle maîtrise parfaitement son sujet.
C’est peut-être la faiblesse, à mon sens, de ce livre. J’ai eu l’impression de lire un documentaire sur les épreuves d’intégration au GIGN. On comprend bien que le GIGN est l’affaire de sa vie pour Delphine dont J’ai apprécié la pugnacité, au détriment de sa vie privée . Le livre accorde une part importante à ces stages avec toutes les épreuves d’endurance qu’on visualise très bien.
En proportion, la psychologie des personnages est peu fouillée. Le mari est quasi transparent. Et j’aurai aimé mieux comprendre les relations de DOG avec sa mère.
Néanmoins j’ai apprécié la lecture de ce premier roman pour son originalité.
Un premier roman original mené tambour battant qui parle d'un sujet qui sort de l'ordinaire. Au final une très bonne histoire de femme dans un milieu très fermé du GIGN et un roman qui nous tient en haleine jusqu'au bout.
Le livre se lit facilement bien que quelques scènes soient difficiles
Dog se lit facilement, il oscille entre documentaire sur le GIGN et roman sans choisir vraiment son camp. Initiatique avec une tentative de femme forte qui s’affirme oui mais qui pour s’affirmer doit s égaler un modèle homme. Mon cœur balance. Je lis toujours avec la perspective féministe ici je ne suis pas totalement convaincu même si la direction semblait voguer vers.
Ceci étant dit je le conseille pour la fluidité agréable pour l’exemple fille qui se bat et inverse les codes pour l’envie de réussir là où personne n’attend ni ne veut.
Ce premier roman est un récit mené tambour battant. Delphine grandit dans le sillage d'un père gendarme. Traumatisée à la suite d'une agression, elle va malgré tout vouloir intégrer le GIGN. Elle montre une combativité, une rage de réussir quitte à mettre en péril son couple. La narration se lit facilement, on s'attache au personnage même si on a parfois du mal à croire à ce destin hors du commun. C'est aussi une véritable immersion au cœur du GIGN, à la gloire de ce corps de gendarmerie, chez ces gendarmes d'élites dont on nous raconte les exploits, qui montrent un courage et une force extraordinaires. Ce que j'ai peut-être surtout apprécié c'est que cette femme arrive à dépasser ses blessures et ses failles pour intégrer ce milieu essentiellement masculin
Delphine Olberg, 25 ans, en couple avec un enfant en bas âge, rêve d’intégrer le GIGN. Elle part avec un double handicap : celui d’être une femme, qui plus est mère d’un jeune enfant. Elle se battra de toutes ses forces pour y arriver malgré l’opposition de son père, lui-même gendarme.
Delphine porte un lourd secret qui risque à tout moment de refaire surface.
Son surnom : DOG vient de son formidable odorat et bien sûr de ses initiales.
L’auteur s’est très bien documentée sur les modalités d’entrée au GIGN. Les difficultés, tant physiques que morales, sont bien détaillées. Un gendarme qui intègre cette unité d’élite se doit d’être au top de ces capacités, alors que certains de ses instructeurs sont à la limite du sadisme.
Clémentine Dabadie nous fait découvrir cet univers secret, et par là même inconnu du grand public .
La dernière partie m’a paru la moins crédible et assez alambiquée.
Je recommande ce livre sur un sujet original et méconnu. Il est très plaisant à lire, l’héroïne est attachante dans sa détermination. C’est assez réussi pour un premier roman.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !