Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Sa'd al-Din Varâvini rédigea en persan littéraire et savant, au XIII? siècle, des contes anciens écrits originellement par le prince Marzbân, à la fin du X? siècle, dans le dialecte du Tabaristan, une province située au sud de la Caspienne. Cet ouvrage ressortit à un genre très prisé en Orient, celui des «miroirs des princes»:livres de référence et d'enseignement, où les futurs souverains peuvent, par le biais de fables, apologues, anecdotes et autres exemples imagés et attrayants, apprendre comment se comporter en bons et sages monarques, comment faire choix de vassaux et de ministres vertueux et dévoués, comment éviter les dissensions et complots d'un entourage tenaillé par les jalousies, etc. Au souverain d'exercer, pour le plus grand bien de son peuple, sa vertu cardinale:la justice, et de s'appuyer sur ses conseillers, qui, incarnations de la raison et de la loi, sont là pour l'assister, le reprendre, l'éduquer et l'éclairer. Le prince a choisi d'illustrer son éthique par des contes, inépuisable réservoir de sagesse politique à la persane, c'est-à-dire à la fois sérieux, car ils sont riches de sens caché, et divertissants, car ils mettent en scène d'emblématiques animaux et font intervenir d'innombrables protagonistes:voyageurs, artisans, boutiquiers, paysans, et toutes les corporations des marchands de bazars. Par ce truchement, ce «miroir des princes» est aussi un parfait miroir de la société iranienne du XIII? siècle, dans sa captivante diversité.
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