La vie conjugale pour la femme africaine apparaît aujourd'hui comme passant de l'horreur à la dérision, de l'avilissement à la quête de l'absolu C'est comme une descente aux enfers, que l'on appellerait volontiers commisération dans le coeur des sages et des humbles. Ce livre « Commisération », est la cicatrice laissée dans le coeur des affligés par ces hommes infidèles. Un roman qui a une fonction double : « corriger les préjugés que l'Homme se fait de sa suprématie dans le foyer » pour « ouvrir l'espace de la réflexion sur ce qu'il en est du divorce, de la méchanceté, de l'indifférence, de la sorcellerie pure et dure, de la mort. ». C'est un récit d'une grande intensité qui évoque un monde de haine et de souffrance et est aussi un de ceux qui ne laissent pas le lecteur en paix, avec tout ce que cela implique de parti pris agressif et il ne fait aucun doute pas qu'il choquera maints lecteurs. Le héros de ce roman est entrainé dans une extraordinaire aventure faite d'étranges correspondances avec sa mère défunte alors qu'il n'avait que cinq ans. L'histoire bouleversante de cet enfant de la rue, du divorce de ses parents, de la sorcellerie qui le frappe sans pitié, de la mort de sa mère et de sa soeur est avant tout l'histoire d'un amour que la mort même n'a pas pu vaincre. Avec cette cruelle peinture de la famille africaine, nous suivons le calvaire de ce petit enfant, si fragile, sans parents aucun, menacé de mort mais qui réussira avec brio sa vie et devient le plus grand médecin de son pays après de brillantes études en France.
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