Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
On l'appelle d'habitude Mme Aupick, du nom de son second mari, un général de l'Empire promu sénateur. Les spécialistes de littérature ont presque toujours reproché à cette digne dame d'allure bourgeoise son manque d'intelligence émotionnelle à l'égard de son fils, qui toutefois l'adorait.
Jadis, par contre, on l'appelait Mme Baudelaire, du nom de son premier mari, un prêtre défroqué, veuf, moitié artiste moitié commis de l'État. Un curieux personnage. Quand ils se marient, elle n'est qu'une pauvre orpheline, recueillie par une riche famille parisienne. Tout ce qu'on peut supposer de ce couple c'est qu'il ne fit pas un mariage d'amour. Ils n'auront qu'un fils, le poète Charles Baudelaire.
Jadis encore, on l'appelait Caroline Archenbaut-Defayis, du nom de son père, qui mourut jeune, ainsi que son épouse, dans des circonstances dramatiques, laissant la petite Caroline seule, à sept ans, sur le pavé parisien.
Plus on plonge dans le passé de cette femme, plus les choses perdent toute empreinte bourgeoise pour se charger de désarroi, misère, sang, humiliation, solitude - autant d'éléments déjà baudelairiens.
Ce roman enquête sur cette femme aux identités multiples, à qui le hasard - sous les traits d'un vieillard - permet un jour de retrouver de précieux fragments de son passé. C'est un voyage à l'envers, un voyage de la surface jusqu'aux racines, à la recherche d'une vérité qui souvent n'est jamais ailleurs qu'au plus bas - et son fils le savait.
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