Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Mars 1972 Je reçois une lettre de François Truffaut qui m'invite sur le tournage de Une belle fille comme moi, comédie policière adaptée du roman américain de Henry Farrel traduit dans la Série Noire. Il me prévient que le ton de son premier film comique va sans doute me surprendre. Va me surprendre aussi son nouveau chef-opérateur Pierre-William Glenn «?fantaisiste et remuant?», mais va me plaire aussi un jeune comédien André Dussollier, brillant universitaire, tout droit sorti du Conservatoire et qui interprétera le rôle principal aux côtés de Bernadette Lafont.
Je débarque à Béziers en début d'après-midi et trouve non sans mal le lieu du tournage. Dans le vieux quartier de la ville une grande bâtisse à moitié en ruines est entourée d'un terrain vague : C'est là qu'on a aménagé la prison où Camille (Bernadette Lafont) purge sa peine. La première personne que je croise dans l'entrée est Glenn aux prises avec sa caméra. Immense, tignasse frisée, regard rieur, tout de jean vêtu, il a l'allure d'un cow-boy. Il me dévisage en lançant à l'assistante : «?Qui c'est celle-là ??» Suzanne Schiffman répond en me souriant : «?C'est François qu'elle vient voir, pas toi !?»
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