Cette histoire est celle d'un journaliste.
Elle commence dans les djebels algériens où William Saintange effectue son service national, et se termine tragiquement à Marseille, à la sortie de l'autoroute A7.
Dans toutes les salles de rédaction de France et de Navarre, on répète sans trop y croire : « Le journalisme mène à tout, à condition d'en sortir ».
Lorsque Saintange a débuté dans la profession, un confrère plus âgé - il n'avait donc plus d'illusions - s'amusait à ajouter : «. à condition d'en sortir. de bien bonnes ». Depuis longtemps, pour en sortir de bien bonnes, il n'y a plus guère que la presse humoristique. Et encore !
Pour en sortir tout court, le héros de ce roman n'emprunte pas les voies les plus honnêtes. Ni les plus confortables.
Si, en principe, le crime ne paie pas, s'approprier le bien mal acquis par des criminels devrait en revanche s'avérer payant.
Jusqu'à un certain point.
Et, bien sûr, à condition d'en sortir.
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