Oshima Yasuichi

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Couverture du livre « Vas-y Julie » de Oshima Yasuichi aux éditions Black Box

Ophelie GAUDIN sur Vas-y Julie de Oshima Yasuichi

"Vas-y Julie" est pour les quarantenaires un dessin animé d'une enfant timide et amoureuse qui ne sait pas comment faire pour attirer l'attention du beau gosse du collègue et à qui son entourage ne cesse de dire "Vas-y Julie", lance-toi.

C'est aussi un manga éponyme (Jun en japonais = Julie en français) qui a la même trame. Le robot de Jun (Floppy dans le dessin animé, Kichinosuke dans le manga ce qui signifie "support de base") sert de ressort théâtral car il ne sait dire que la vérité et il n'a pas sa langue dans sa poche.

C'est du pur shojo fleur bleue, peut-être plus pour les jeunes adolescentes avec le trio classique : la jeune fille en fleur que la nature n'a pas gâtée - le bad boy - la plus belle des élèves. Et bien sûr, les deux filles sont amoureuses du même garçon.

Jun a 14 ans environ et elle est en 4e. Ses parents tiennent un restaurant (comme Lucille Amour et Rock'n Roll, comme Creamy, etc.). Elle est de toute petite taille avec une bouille d'enfant. Elle rappelle un peu Arale de Dr Slump. Elle tombe amoureuse de Zéro (Rei) qui sort avec Yôko et qui ne la calcule pas. Zéro est un bad boy, qui n'aime pas l'école (même classe que Jun), qui traine à moto, qui n'a pas de mère (abandon) et presque pas de père (capitaine au long cours). Il vit avec sa grand-mère malade dont il prend soin. Et bien sûr, la gentillesse et le caractère pétillant de Jun s'oppose au caractère pourri gâtée et égoïste de Yoko.

Comme "Lucille Amour et Rock'n Roll", il n'y a pas de fin puisque le bad boy...part à l'étranger en lui disant qu'il revient !

Quand on est adulte, lire ce manga est risible tant la trame est convenue mais c'est frais et décalé, voire même on rit un peu de soi-même d'avoir marché dans l'histoire étant ado.