"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pour échapper au temps du massacre, Salim se réfugie dans un territoire inexpugnable, celui de la mémoire.
En revisitant quelques personnages du passé, il s'aperçoit qu'il n'a lui-même jamais franchi les bornes de l'enfance. Délicieuse occasion alors pour voguer au gré de l'imagination et de la géographie : un rêve andalou qui ne se limite pas à la nostalgie, des aventures d'écolier où la "guerre des boutons" le cède très vite à la vraie guerre, le souvenir d'un beignet amer substitué à un vélo, le contre-pied de Ben-Nicolas, le seul petit roumi ami des Arabes...
Jusqu'à cet ultime retour au pays où les massacres sont pudiquement évoqués, au passé.
Évocation de l'exil, des racines, des gens du voyage. Loin de vouloir jouer les redresseurs de tort, Djilali Bencheikh comme son personnage Salim - son double -, souhaite simplement lancer un bouquet de fraîcheur à la face de ses contemporains. Juste pour dire que le bonheur est d'abord un acte de liberté.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !