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La Petite Bonne

Couverture du livre « La Petite Bonne » de Berenice Pichat aux éditions Les Avrils
  • Date de parution :
  • Editeur : Les Avrils
  • EAN : 9782383110293
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Domestique au service des bourgeois, elle est travailleuse, courageuse, dévouée. Mais ce week-end-là, elle redoute de se rendre chez les Daniel. Exceptionnellement, Madame a accepté d'aller prendre l'air à la campagne. Alors la petite bonne devra rester seule avec Monsieur, un ancien pianiste... Voir plus

Domestique au service des bourgeois, elle est travailleuse, courageuse, dévouée. Mais ce week-end-là, elle redoute de se rendre chez les Daniel. Exceptionnellement, Madame a accepté d'aller prendre l'air à la campagne. Alors la petite bonne devra rester seule avec Monsieur, un ancien pianiste accablé d'amertume, gueule cassée de la bataille de la Somme. Il faudra cohabiter, le laver, le nourrir. Mais Monsieur a un autre projet en tête. Un plan irrévocable, sidérant. Et si elle acceptait ? Et si elle le défiait ? Et s'ils se surprenaient ?

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Articles (1)

Avis (22)

  • Elle est bonne à tout faire au service des bourgeois, elle n’a pas de nom… Et parmi ces familles se trouvent les Daniel. Lui, Monsieur, ancien pianiste revenu de la Grande guerre défiguré et estropié. Elle, Madame, entièrement dévouée au service de son époux impotent.
    Un jour Madame ose passer...
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    Elle est bonne à tout faire au service des bourgeois, elle n’a pas de nom… Et parmi ces familles se trouvent les Daniel. Lui, Monsieur, ancien pianiste revenu de la Grande guerre défiguré et estropié. Elle, Madame, entièrement dévouée au service de son époux impotent.
    Un jour Madame ose passer outre sa culpabilité et s’offrir une escapade champêtre de quelques jours. La bonniche se voit confier la tâche de veiller sur Monsieur, cloué sur son fauteuil. De ces heures passées ensemble qui tournent parfois au défi va naître une surprise réciproque. Le rapprochement entre ces deux êtres si différents se fait grâce à la musique classique que Monsieur fait découvrir à la petite bonne. L’espoir renaît pour tous deux mais il sera de courte durée.
    Ce roman écrit sous forme de huis clos est émouvant et d’une grande finesse.
    Sa construction est originale et permet de passer d’un personnage à l’autre. Toutefois, au risque de choquer certains(e) lecteurs (trices) j’ai trouvé l’utilisation des vers libres un peu inutile.

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  • Le genre de livre auquel on ne s'attend pas et qui vous submerge .
    Ce roman polyphonique nous immerge dans le quotidien d'une famille bourgeoise des années 30 à travers le regard d'une petite bonne qui ne sera jamais nommée.
    Monsieur, lui, est nommé Blaise : c’est une gueule...
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    Le genre de livre auquel on ne s'attend pas et qui vous submerge .
    Ce roman polyphonique nous immerge dans le quotidien d'une famille bourgeoise des années 30 à travers le regard d'une petite bonne qui ne sera jamais nommée.
    Monsieur, lui, est nommé Blaise : c’est une gueule cassée.Alexandrine, sa femme, s'éloigne le temps d'un week-end et c'est là qu'entre en scène la petite bonne, celle qu'on ne voit pas ! C'est elle qui s'occupera de Monsieur.
    Ce roman social nous immerge dans un huis clos parfaitement réussi.
    "La Petite Bonne" est un texte audacieux qui nous étonne par son style et sa structure, un roman brillant ! Une vraie découverte !

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  • La petite bonne, la bonniche, elle est au service des bourgeois depuis qu'elle a sept ans.
    Laver, nettoyer, repasser, cuisiner.............
    elle ne fait que ça, encore et encore, inlassablement, infatigablement.
    Chez les David, l'ambiance est spéciale.
    A peine mariés, Monsieur, pianiste,...
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    La petite bonne, la bonniche, elle est au service des bourgeois depuis qu'elle a sept ans.
    Laver, nettoyer, repasser, cuisiner.............
    elle ne fait que ça, encore et encore, inlassablement, infatigablement.
    Chez les David, l'ambiance est spéciale.
    A peine mariés, Monsieur, pianiste, est parti à la guerre et il en est revenu mutilé et gueule cassée.
    Depuis des années, il ne vit plus que dans sa chambre, sur son fauteuil roulant.
    Madame lui est entièrement dévouée depuis.
    Elle a délaissé la vie sociale et essaye de soulager la vie fichue de son mari.
    Le roman raconte ces trois personnages et les rapports qu'il y a entre eux..
    Quand c'est la petite bonne qui parle, l'écriture est présentée sous forme de vers libres, verticalement, sans ponctuation.
    Et ça donne une grande force à cette voix, une très forte résonance.
    Les voix de Monsieur et de Madame sont retransmise en prose simple.
    C'est un roman absolument magnifique.
    L'écriture est très belle et frappe où il faut dans le registre de l'émotion.
    Les rapports entre les personnages, en particulier entre la petite bonne et Monsieur sont d'une intensité bouleversante.
    Un livre précieux.

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  • Un premier roman qui percute tout à la fois par :

    • le style et certains choix narratifs : particulièrement les mises en page des expressions successives à trois voix, et surtout la scansion de courtes phrases, voire mots, avec ces retours à la ligne qui donnent un rythme et une ampleur rare....
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    Un premier roman qui percute tout à la fois par :

    • le style et certains choix narratifs : particulièrement les mises en page des expressions successives à trois voix, et surtout la scansion de courtes phrases, voire mots, avec ces retours à la ligne qui donnent un rythme et une ampleur rare.

    • La simplicité de l’histoire : une (petite) bonne intervient chez un couple bourgeois où Monsieur, pianiste est une « gueule cassée » de la bataille de la somme qui s’étiole. Elle va accepter de s’occuper tout un WE de Monsieur pendant que Madame va (enfin) essayer de respirer ailleurs ; et la bonne et Monsieur vont nouer une proximité exceptionnelle redonnant de l’envie, de la vie, … ; au moins pour un temps … (il faut laisser le lecteur découvrir la fin de cette histoire très structurée) ;

    • La fugacité et pudeur des thématiques abordées qui donnent une épaisseur et une densité à ces vies cabossées (y compris pour Madame … bien qu’elle ne soit pas la plus reluisante !) ;

    Une lecture qui touche. Du (très) bel ouvrage.

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  • Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Les Avrils pour cette très belle découverte, aussi captivante que surprenante !

    "Une gueule cassée
    une femme désespérée
    et une maladroite
    Nous voilà bien"

    Lorsque Madame Alexandrine lui demande de la suppléer deux jours, peut-être trois,...
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    Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Les Avrils pour cette très belle découverte, aussi captivante que surprenante !

    "Une gueule cassée
    une femme désespérée
    et une maladroite
    Nous voilà bien"

    Lorsque Madame Alexandrine lui demande de la suppléer deux jours, peut-être trois, auprès de son mari infirme, Blaise,
    la petite bonne n'a pas idée
    de refuser.
    Même rebutée,
    angoissée,
    à l'idée de devoir s'occuper de la maison des Maîtres
    et surtout du Maître
    des chambres
    et surtout de la chambre mortuaire
    Malgré tout, l'idée y est dès le départ. C'est décidé, Blaise va demander de l'aide à la petite bonne...

    Voici que je m'essaie à la narration déconcertante, percutante, travaillée, choisie par Bérénice Pichat ; encore imprégnée de ce style saccadé, à la mise en page particulière. L'autrice nous propose ici une sorte de huis-clos ouvert, en nous faisant entrer dans le foyer, les récits et les pensées de ses personnages. L'ambiance oppressante, sombrement inquiétante, m'a engloutie. Et le style y est pour beaucoup !
    Dans ce très court roman - qui pourrait se lire d'une traite s'il n'était pas si sombre et si lourd - Bérénice Pichat alterne entre narration à la troisième personne et poèmes sans rimes à la troisième et à la première personne. Les thèmes sont pourtant si peu poétiques : servitude, infirmité, avortement, asservissement et mutilations de guerre...

    J'ai mis un peu de temps à situer l'histoire dans le temps et l'espace, puis les contours des personnages et de la situation se précisent progressivement. Nous sommes après guerre et Blaise n'en est pas rentré indemne. Il traîne avec lui toutes ses déceptions de pianiste avorté, et tout le désespoir de sa femme, Alexandrine, qui lutte comme elle peut contre leurs projets envolés. La petite bonne, quant à elle, va chambouler leur quotidien sans y prendre garde, sans même s'en rendre compte, en quelques jours seulement.

    Ce très court roman (moins de 150 pages) m'a aussi surprise que touchée. J'ai hâte de lire d'autres textes de Bérénice Pichat !

    #LaPetiteBonne #NetGalleyFrance

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  • La Petite Bonne, premier roman de Bérénice Pichat, se distingue par sa construction astucieuse et son style poétique. Nous sommes plongés dans l’atmosphère des années 1930, au sein de la maison de la famille Daniel, un couple atypique marqué par les cicatrices de la guerre puisque lui est une...
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    La Petite Bonne, premier roman de Bérénice Pichat, se distingue par sa construction astucieuse et son style poétique. Nous sommes plongés dans l’atmosphère des années 1930, au sein de la maison de la famille Daniel, un couple atypique marqué par les cicatrices de la guerre puisque lui est une Gueule Cassée. Au bout de plusieurs années de survie commune, Blaise Daniel conseille à sa femme de prendre l'air et de partir en week-end à la campagne avec des amis pendant que la bonne le gardera . En nous immergeant dans ce huis-clos de trois jours, l'auteure dévoile les tensions et les émotions des personnages, tissant un tableau psychologique d’une grande richesse.

    La structure du roman, alternant prose et vers libres, est l’un de ses aspects qui m'a marqué. Les passages en prose, élégants et descriptifs, laissent entendre les voix des bourgeois, tandis que les vers libres, courts et dépouillés, incarnent la perspective de la petite bonne. Cette dualité stylistique crée un rythme particulier, permettant au lecteur de saisir l'intériorité de chaque personnage tout en maintenant une tension palpable.

    Les vers, alignés à gauche pour la bonne et à droite pour des passages mystérieux, ajoutent une profondeur inédite à la narration. L'attente et l'angoisse vécues par la bonne résonnent dans ces lignes, chaque mot étant soigneusement choisi. Au fil de la lecture, on perçoit une intimité croissante entre les personnages, presque confessionnelle, révélant leurs vulnérabilités et désirs. Bérénice Pichat transforme des instants simples en scènes poignantes, où même un contact fugace entre la bonne et Monsieur devient un moment de grâce.

    À travers cette œuvre, l'autrice aborde des thématiques telles que la classe sociale, le sacrifice et la quête d'identité avec une finesse remarquable. Les relations entre les personnages, empreintes de méfiance et de tension, évoluent progressivement, dévoilant les nuances de leur humanité partagée. La conclusion du roman, inattendue mais délicatement amenée, laisse une empreinte durable et invite le lecteur à reconsidérer la profondeur des émotions véhiculées par les vers.

    Bérénice Pichat réussit à captiver son public du début à la fin, laissant derrière elle un écho de réflexion et d'admiration pour ce premier roman. A LIRE !

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  • Ce roman nous plonge dans le quotidien des domestiques au début du 20e siècle.

    Le récit suit une jeune bonne, laissée seule avec Monsieur, un ancien pianiste défiguré par la guerre, après le départ de Madame pour le week-end.

    L’atmosphère est lourde, ponctuée de silences et de...
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    Ce roman nous plonge dans le quotidien des domestiques au début du 20e siècle.

    Le récit suit une jeune bonne, laissée seule avec Monsieur, un ancien pianiste défiguré par la guerre, après le départ de Madame pour le week-end.

    L’atmosphère est lourde, ponctuée de silences et de tensions.

    Monsieur, rongé par l’amertume, incarne une figure brisée par la guerre, tandis que la jeune bonne, discrète mais forte, doit faire face à une situation inattendue.

    J’ai été complètement captivée par cette histoire, où l’on sent dès le début qu’un événement tragique se profile.

    Au fil des pages, le suspense monte et c’est avec une tension grandissante que j’ai tourné chaque page, jusqu’à une fin très réussie.

    Le style de Bérénice Pichat, à la fois poétique et percutant, révèle avec finesse les émotions enfouies de ces femmes invisibles, quelle que soit leur classe sociale, et de ces hommes marqués par le conflit.

    Ce roman questionne la place des oubliés de l’Histoire, notamment les « gueules cassées » et les femmes dévouées à leur foyer, qui doivent faire preuve de courage face aux épreuves de la vie.

    Un texte intense, poétique et touchant, une lecture incontournable de la rentrée littéraire.

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  • Au mitan des années 1930, la petite bonne est au service de plusieurs familles bourgeoises de région parisienne, dont les Daniel, couple atypique composé d'une ancien pianiste, survivant de la bataille de la Somme dont il est revenu gueule cassée, amputé des membres inférieurs au niveau des...
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    Au mitan des années 1930, la petite bonne est au service de plusieurs familles bourgeoises de région parisienne, dont les Daniel, couple atypique composé d'une ancien pianiste, survivant de la bataille de la Somme dont il est revenu gueule cassée, amputé des membres inférieurs au niveau des genoux, les mains mutilées, et son épouse. Poussé par son mari, cette dernière accepte exceptionnellement de passer un week-end à la campagne chez une amie. La petite bonne est chargée de s'occuper de Monsieur. Bérénice Pichat concentre le récit sur ce huis-clos de trois jours dans la maison des Daniel.

    La première chose qui frappe et étonne, c'est la structure choisie par l'autrice. Des passages en vers libres alternent avec des passages en prose, tous à la troisième personne. Dans certains romans, ce type de forme s'apparente à un gadget avec lequel l'auteur se regarde écrire en mode épate-bourgeois. Mais là, le procédé est d'une évidente pertinence pour changer de points de vue de façon lisible et aller au cœur de la psyché des personnages.

    Les vers libres sont associés à la voix de la petite bonne, des phrases courtes, simples, épurées, sans aucune ponctuation. Le rythme apporté par les retours à la ligne et le choix des mots déploient immédiatement une poésie et une musicalité qui soulignent les silences et marquent les respirations. La prose de récit à l'élégance classique porte elle les voix de Madame et Monsieur; les phrases, plus amples, sont riches en adjectifs et descriptions.

    Un dialogue se crée entre ces trois voix, à égalité, rapprochant ainsi des classes sociales qui ne se côtoient que dans un rapport hiérarchique immuable. Le vécu de chacun, son intériorité s'entrelace avec ceux des autres. Progressivement, le récit monte en crescendo dans leur intimité, presque dans le registre confessionnel, tant Bérénice Pichat compose des tableaux psychologiques d'une grande finesse, avec une attention particulière posée sur les corps, leur sensualité et leur sensibilité.

    « Son époux est son destin. Du pire, elle a découvert comment tirer le meilleur. Son bonheur est son honneur, engagé et tenu devant tous. Hors de question de songer, même un bref instant, qu'il pourrait en être autrement. Il suffirait ensuite d'y repenser un peu trop souvent. Alors le fragile équilibre patiemment construit s'effondrerait comme un château de cartes. Alors elle saurait avec certitude qu'elle a traversé tout cela pour rien. »

    Hors-champ loin de son foyer, Madame reste une présence invisible du huis-clos, elle la mutilée sociale, dévouée à son travail d'épouse avec une abnégation sacrificielle doublée de la culpabilité d'être partie quelques jours. Le tragique de sa condition accompagne le bras de fer qui se joue entre son mari et la bonne.

    « Pour l'instant elle l'observe
    autant que lui la regarde
    en douce
    Sans en avoir l'air
    ils se jaugent
    Le premier qui bougera
    aura perdu
    aura raison »

    Le lien inattendu qui se crée entre eux fascine. On le voit se construire dans une tension à la fois pudique et ferme. Au-delà du mépris de classe, de la méfiance, de la peur et du dégoût, ils se testent, se parlent, apprennent à cohabiter et à comprendre l'altérité face à eux. L'intensité émotionnelle est telle qu'on est subjugué par la beauté de certaines scènes, comme celle-ci lorsque la petite bonne voit Monsieur pleurer et ose le toucher :

    « Le contact frémissant
    la chaleur des paumes minuscules
    sur ce grand dos d'homme abattu
    arrêtent le temps
    Les tressautements s'apaisent
    Le silence se fait
    Ils restent longtemps
    comme ça
    Elle debout
    droite
    solide
    indispensable
    derrière le corps brisé
    de celui qu'elle n'appellera plus jamais le vieux
    même pas dans sa tête
    mais Monsieur
    parce qu'elle ne se voit plus comment s'adresser à lui
    autrement. »

    La fin est vraiment inattendue mais parfaitement amenée. Elle a résonné longtemps en moi, m'a bouleversée même, m'amenant à reconsidérer certains passages en vers libres, alignés sur la droite contrairement aux autres alignées sur la gauche, que je n'avais pas vraiment compris, happée que j'étais par la puissance des enjeux. Je les ai relus et je ne suis que plus admirative du travail de cette autrice sur ce premier roman sublime de bout en bout.

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