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L'ouvrage de C. Lafontaine est le fruit d'une expérience douloureuse car c'est pour honorer la mémoire de sa compagne, Marilyn, brutalement disparue, qu'il a décidé de le proposer au public. On ne peut donc comprendre la signification profonde de ces récits ironiques, parfois grinçants, écrits sur un ton souvent cynique, qu'à la lueur blafarde du deuil qui affecte encore l'écrivain. Un auteur qui vivait joyeux sa plus belle histoire d'amour, puis qui a vu son regard sur le monde muter à force de douleur sourde. Ce qui explique ses excès de langage, son humour pince-sans-rire, ses fausses haines, ses moqueries et sarcasmes, n'exprimant au fond qu'un cri de rage et d'injustice, habité qu'il est par le manque de celle qui aura été l'actrice d'une grande passion, dont la fin continue de le ronger, des années après le drame. "Voir Y. et mourir", ou l'expression d'un passage brutal d'Éros à Thanatos. Les yeux sont cruellement dessillés, les portraits intraitables, l'encre acide tout au long de ces chroniques au noir, enserrées dans une mélancolie contagieuse, qui se diffuse avec entêtement, quasi capiteuse. Toutefois, derrière cette froideur acérée et les désillusions, c'est encore un homme qui tente d'apprivoiser la mort et la perte, l'absence et un monde absolument désenchanté qu'esquissent pudiquement ces textes sans concession, à la sincérité brute et au style tranchant.
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