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"Sur son lit de souffrances, quelques semaines avant de mourir, maman m'avait mis en garde : "Qu'est-ce que c'est bête, un homme. - Je ne comprends pas. - C'est bête, égoïste et pas fiable. Antoine, promets-moi de ne jamais te comporter comme un homme." Je me souviens que j'avais hoché la tête. Encore une promesse que je n'ai pas tenue. Je suis toujours resté à l'affût. Même quand j'étais heureux en ménage, ce qui fut souvent le cas, je continuais à rechercher le très grand amour, celui qui, selon Spinoza, constitue un "accroissement de nous-même". C'est exactement la sensation que j'éprouvais en observant la jeune fille aux cheveux d'or. Je m'accroissais. Je m'élevais aussi."
C'est l'histoire d'un cinquantenaire qui va vivre enfin un très grand amour (après 4 divorces). Ce roman se lit très vite.
Quel titre prometteur ! Et servi par quel écrivain, journaliste de surcroit !
Je me suis précipitée sur son livre car j'avais envie de savoir ce que c'était qu'un grand amour, quand on vous diagnostique un cancer et que votre pronostic vital est peut-être engagé. Comme lui je me relevais de ce type de parcours et l'idée me questionnait pareillement.
Et comme à chaque fois que l'attente est importante, peut être trop importante, je suis ressortie un peu perplexe après cette lecture. Les mots sont beaux, s'enchaînent harmonieusement, mais au fond le grand amour ce ne serait que cela, une nouvelle histoire que l'on construit sur les ruines d'une autre ?
Je n'ai pas été vraiment convaincue mais peut-être était-il difficile à FOG de manier les superlatifs pour exprimer ce que cette histoire lui avait offert de plus que les autres sans donner l'impression d'en rajouter.
Je vais attendre quelque temps et le rependrai plus tard ...
un peu décevant
Les écrivains devraient se cacher derrière leurs livres mais c'est trop demander à un journaliste avide de paraître. Résultat : je ne crois pas une seconde à la sincérité de FOG et je m'abstiens de lire les romans de Franz-Olivier Giesbert.
Le narrateur de l excellent roman: Un très grand amour,accumule les femmes, qu il choisit de plus en plus jeunes, les enfants, les divorces et les pensions alimentaires, ainsi que les nuits sans sommeil, et les boissons alcoolisées...Mais n est-ce pas pour nier le temps qui passe? A soixante ans,les étés deviennent de plus en plus courts, et c est humain de se masquer la dure réalité.A chacun sa méthode!Franz-Olivier Giesbert a rédigé une vraie fausse autobiographie, et un vrai bon livre, très agréable à lire.
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