"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Henry James a 37 ans quand il commence à Florence, en 1880, Un portrait de femme qui deviendra l'un de ses romans les plus achevés, l'un de ses plus incontestables chefs-d'oeuvre.
L'héroïne dont il nous dresse ainsi le portrait est une jeune Américaine, Isabelle Archer, qui découvre l'Europe - et la vie - avec une fougue où se mêlent ingénuité, orgueil et fragilité.
Aimée de plusieurs hommes, devenue une riche héritière, elle épouse un Anglais décadent, corrompu et cynique, installé en Italie et dont on ne sait si elle parviendra à se détacher.
Qui est vraiment cette Isabelle Archer soumise à tant d'influences mystérieuses et contradictoires ?
Dans cette indécision réside tout l'art d'Henry James. Le romancier ne peut pas tout dire. Au lecteur d'inventer aussi ou de participer à la découverte des personnages. Comme l'écrit Philippe Neel, le remarquable traducteur de cet ouvrage, la méthode de James, « conforme à la vie où tout n'est qu'altération et mouvement, l'amène à une création illimitée ».
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !