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Le narrateur n'a connu dans son enfance ni mère, ni frère, ni soeur, ni tante, ni cousine, mais uniquement un père auquel le lie une intimité extraordinaire qui ne peut pas même être nommée, car il s'agit d'un amour exclusif, calmement attaché à la vie grise de tous les jours et cependant métamorphosé par le rayonnement amoureux. Père et fils s'accordent à la manière dont on dit que des instruments de musique sont au diapason l'un de l'autre. Dans leur minable pavillon de banlieue où les mots, les objets prennent une place magique, les deux hommes sont heureux, librement enfermés dans leur univers de passion. Pour l'enfant, le monde, c'est les mots, les choses, les rites, plutôt étranges d'ailleurs, que lui apprend son père. Le reste n'existe pas. À la mort de son père, le fils essaie de venir au monde. Après quelques vaines tentatives de relations avec des femmes, dont la présence est à peine perçue, il s'enfonce avec délices dans la solitude de ses souvenirs parfaitement préservés, trop heureux de trouver dans l'échec la dérision de la réalité et la supériorité du père.
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