Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Dès 1464, Gaston IV de Foix fixe à Pau « sa principale habitation », dernière des principautés héritées du Moyen Age. Les maîtres des lieux enrichient un ensemble, conservé aux châteaux de Pau et de Nérac, qui dans l'inventaire de 1561-1562, compte plus de 1300 numéros, et montre que ces collections «dépassaient celles du roi de France en quantité et en qualité».
Grand amateur d'orfèvrerie, de bijoux et de livres, Henri d'Albret (1503-1555), compagnon de François Ier , dont il épousa la soeur Marguerite d'Angoulême (1492-1549), transmet à sa fille Jeanne d'Albret (1528-1572) un patrimoine précieux dont celle-ci partage le goût avec son mari Antoine de Bourbon (1518-1562). Leurs enfants, Henri IV (1553-1610) et Catherine de Bourbon (1558-1604), seront à l'origine de la migration de nombreuses pièces dans les collections royales et européennes au début du XVIIe siècle. Le cabinet de curiosités fut transféré à Fontainebleau en 1602, pour remplacer celui des Valois disparu pendant les guerres de Religion.
Dans un contexte d'exigence esthétique et littéraire, domine la figure humaniste de Marguerite d'Angoulême. Retirée à Nérac après l'affaire des placards (1534), ouvrant ses portes à Clément Marot et peut-être à Calvin, elle y retourne en 1542 et entreprend la rédaction de l'Heptaméron.
Cet ouvrage permet de recréer une collection unique en Europe et d'en découvrir le récit intimement lié à l'histoire de France.
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