"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Transparence et opacité fut écrit à la fin des années 1960 et parut pour la première fois en 1975.
Cet essai majeur sur les fondements théoriques de l'art moderne avait disparu des librairies depuis près de vingt ans. Partant d'une analyse de la théorie de l'art de Konrad Fiedler, qui écrivit entre 1876 et 1895, Philippe Junod se livre en fait à une archéologie de la modernité et envisage l'ensemble de la théorie de l'art et de l'esthétique depuis Platon et Aristote. Il établit que l'idée d'art moderne naît quand sont abandonnées aussi bien la voie du réalisme que celle de la peinture d'idées, le naturalisme comme le symbolisme, pour en venir à une troisième voie, celle de l'opacité où l'oeuvre opère dans son autonomie, sans transparence ni référence, en faisant prévaloir les droits de la vision et du visible sur ceux de la reconnaissance et du déchiffrement.
À un moment où le moderne apparaît comme un moment de l'histoire de l'art, l'enquête riche et minutieuse de Philippe Junod permet de comprendre les questionnements et les enjeux de toute une époque dont nous sortons à peine.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !