"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un père veut rejoindre sa femme sur une île, il est en compagnie de sa petite fille de 5 ans à laquelle il n'a pas pu consacrer autant de temps qu'il aurait voulu lors de ces premières années de paternité. Arrivés au port d'embarquement pour le dernier tronçon en ferry, tout se complique. Une foule attend. Des menaces planent. C'est la cohue. In extremis, le père et sa fille trouvent refuge dans un hôtel où tous les clients sont bientôt confinés. Face à sa fillette, dans le huis clos de la chambre, le père ressent sa profonde tendresse pour elle, mais aussi ses regrets, et une forme de culpabilité. La relation ambiguë qu'il établit avec la jeune responsable de l'établissement ne fait que raviver son sentiment de faute. Au téléphone, l'épouse et mère patiente, puis s'inquiète. Ils sont si près. Ils sont si loin. Finalement, le narrateur prend le risque de s'aventurer en bateau, malgré une mer déchaînée. À quoi tient la vie ?
UN pere veille sur sa petite fille aux baskets rouges.elle dort et lui boit whisky surf whisky. Ils sont en retard et devrient deja etre partis
quand l homme trouve enfin l energie de bouger , ils foncent en prenant des risques. Mais il a encore totu raté , ils n peuvent pas monter sur le bateau. Heureusement , une jeune femme les fait entrer dan son hotel avant que la ville ne soit confinée
dans ce court roman, l auteur met en scene un homme fou d amour poUR son enfant, mais pas toujours a meme de le lui exprimer. Enfermé dan la chambre d hotel, le pere est desemparé , jusqu au moment oùil va trouver la force de prendre sa vie en main. Sans jamais citer le coVID. L ECRIVAIN nous tient en haleine dans cet opus entre quatre murs. C est à la fois un face à face et une introspection qui trouve un souffle inattendu à la fin du récit
Quand un homme quitte Paris avec sa fille de 5 ans afin de rejoindre sa femme sur une île en Bretagne, cela donne l’impression d’une catastrophe imminente, apocalypse ou guerre ! L’ambiance est pesante. Qui s’avère être le confinement, fort probablement du Covid !
Arrivés en retard sur le port, il y a une foule angoissée et le dernier bateau ne part pas. Ils doivent loger au seul hôtel encore ouvert et le séjour va se prolonger, les liaisons maritimes étant supprimées.
Ce séjour forcé avec sa fille qu’il va devoir écouter, amuser, occuper, devient l’occasion pour lui de revenir sur ce qu’était sa vie de père avant la pandémie. Très souvent absent, relativement indifférent à son éducation, cette prise conscience lui donne un sentiment de culpabilité.
L’écriture est agréable mais j’attendais un peu plus de cette cogitation et des rares événements du séjour. L’unique décision prise amène un peu de vivacité à la fin de ce récit dont je n'aurais pas grand souvenir.
#Tempscalmepleinetempête #NetGalleyFrance
Le narrateur, un homme de trente-cinq ans fuit Paris avec sa fille de cinq ans, afin de rejoindre sa femme sur une île proche de la côte. Suite à d’énormes embouteillages, ils ratent le dernier ferry et se retrouvent confinés dans une petite chambre d’hôtel. C’est au hasard d’une conversation avec Pamela, la gérante de l’hôtel, que nous apprenons qu’ils se protègent d’un virus. Est-ce le COVID ? Nous n’en aurons jamais la certitude.
Ce confinement dans l’espace réduit de cette chambre d’hôtel va donner l’occasion à ce père de se rapprocher de cette enfant qu’il connait si peu, de la rendre heureuse et de la protéger de la situation anxiogène extérieure.
Durant la totalité du récit, les personnages du père, de la fillette ainsi que l’île qui leur apporterait le salut ne sont jamais nommés. Le personnage du père n’a rien d’héroïque, il est pétri d’imperfections et a de sérieux problèmes personnels : alcool, sorties nocturnes. Il évoque à de nombreuses reprises la pression qu’il ressent de ne pas être à la hauteur, mais aussi la sensation d’être idéalisé par la fillette , ce qui est normal vu son jeune âge. C’est l’amour qu’il ressent pour elle qui nous le rend sympathique. Ce récit est entrecoupé de moments d’introspection durant lesquels il nous ouvre les portes de son esprit quitte à se mettre à nu et à affronter ses peurs et ses erreurs. Le père nous livre ses pensées en s’adressant directement à sa fille. Ainsi, l’usage de la deuxième personne du singulier pour raconter cette histoire est à la fois étonnant et très prenant car nous sommes au plus près de ses préoccupations et de sa vérité, vérité qu’il ne peut lui révéler faute de l’effrayer, ou pire, de la décevoir.
Ce livre est une parenthèse pleine d’amour d’un homme qui n’est ni un époux, ni un père modèle mais qui va tout faire pour prouver qu’il sera toujours là pour protéger et aimer sa fille.
Le temps est calme, au début. Un départ. Pour combien de temps, vers quelle destination ? Cela reste flou, mais conserve une apparence de banalité, de voyage ordinaire. Le dialogue entre le père et la fillette ressemble à tous les échanges impromptus qui font paraître plus courts les trajets en voiture. « Le jeu des devinettes, le jeu du premier, le jeu du trouvé » …Qui n’a jamais fait le décompte des voitures rouges ?
La première inquiétude survient lorsque la panne sèche menace. La station service est barricadée. Soubresauts de revendications sociales ?
Une ambiance plus angoissante se dessine aux abords du ferry convoité : une foule compacte se presse à la gare maritime …
Sand rien nommer, par de simples évocations des raisons possibles, Julien Decoin nous entraîne dans un voyage étrange, sous-tendu par un malaise qui affecte le déroulement des vies quotidiennes, pour nous convier à un huis-clos dans un hôtel dont les règles de fonctionnement sont ici bousculées.
Le roman est court mais très addictif, par la curiosité qu’il éveille sur l’issue d’une aventure hasardeuse. Mais il nous propose aussi d’assister à cette touchante communion d’un père et de sa fille.
Bien entendu, on pense à la pandémie et aux périodes de confinement qui ont fait voler en éclats les repères habituels de nos déplacements et de nos habitudes de consommation ordinaires. Mais ce décorum n’est qu’une toile de fond qui met en valeur des sentiments complexes et l’importance des liens familiaux et sociaux.
Une sorte de fable moderne qui a su intégrer les événements récents sans pour autant en faire le sujet central.
Premier roman très réussi, assorti d'une très belle couverture.
192 pages Seuil 6 janvier 2023
#Tempscalmepleinetempête #NetGalleyFrance
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