"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Parler de la mort en été me semble déplacé. Elle ne devrait se présenter à nos portes qu'à la fin de l'automne et au cours de l'hiver, deux saisons aux couleurs sombres, tristes, les jours y sont plus courts et plus froids. L'été, c'est la lumière, la chaleur, la légèreté, nos corps revivent, se montrent, nos émotions sont comme la chrysalide du papillon et nos sens sont en ébullition. Pas chez Antoine. Au contraire. Je me demande parfois en l'écoutant si la mort à vrai dire ne l'amuse pas.
Nos culs sur les chaises, qu'attendons-nous pour nous lever, lui refaire le portrait ou s'arranger pour le faire tomber et qu'il écope d'un aller simple derrière les barreaux ? Que le courage nous tombe du ciel et que nous laissons aux vestiaires ce que nous prétendons être, des êtres pensants, biens sous tous rapports, qui défendent à cor et à cri la veuve et l'orphelin. Péteux face à cet abus de faiblesse, nous contentant de nos têtes pleines de mots, d'idées préconçues, de discours clefs en main sur les violences faites aux femmes, nous poursuivons notre conversation comme si de rien n'était.
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