"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Moi à l'orgue dans une crypte, moi éprise d'un chien (je n'aime pas les chiens), moi subissant une déconvenue dans un café branché de Tokyo, moi en auteur, moi en professeur, moi découvrant que ma famille n'était pas tout à fait ce que je pensais... Aventures et mésaventures, joies et chagrins, tout peut faire aujourd'hui l'objet d'un selfie. On se photographie sous toutes les coutures et vite on partage avec ses « amis », connus et inconnus, sur les réseaux sociaux. Notre époque a l'oeil rivé sur le miroir, et le moi a carrément pris le pas sur tout le reste.
Sylvie Weil figurait déjà comme narratrice dans les grandes sagas familiales qu'étaient ses deux précédents livres, Chez les Weil et Le Hareng et le Saxophone. Cette fois, elle a décidé de s'appuyer sur ces nouveaux usages pour se livrer à un exercice original: le selfie littéraire. Mais elle le fait à sa façon. Pas nécessairement glamour, et sans craindre le ridicule ni oublier de se moquer d'elle-même... Cette somme de textes compose une forme très nouvelle d'un genre universel : l'autoportrait.
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