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Est-il possible qu'un jeune Européen devienne l'amant de l'impératrice de Chine ? Est-il possible que d'une telle union naisse un enfant ? Est-il possible que ledit Européen se voie confier les plus hautes responsabilités dans la police secrète, et qu'il aille jusqu'à jouer un rôle de premier plan dans les derniers soubresauts de la dynastie mandchoue ?
Toutes ces questions, le narrateur de René Leys les pose à son héros en même temps que le lecteur se les pose à lui-même. Une singulière partie s'engage alors sur cet échiquier aux multiples surprises : Pékin. Au centre de tout, la "Cité violette interdite ", comme un symbole de la question même, et de l'inaccessible réponse. En arrière-fond, l'empire mourant. Mais l'enjeu du débat est ailleurs ; il concerne l'étrange relation de désir et d'ironie qui se noue entre l'élève soucieux de connaître le chinois, et le jeune professeur qui a vite compris ce qu'engage, en ses implications les plus profondes, le souci de connaître une langue.
La présente édition de René Leys, roman que Segalen n'eut pas le temps de mener à sa publication, restitue pour la première fois avec exactitude le texte laissé par l'auteur à sa mort, en 1919, et que l'on ne connaissait jusqu'ici que dans une version moins fidèle.
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