"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un thriller aux multiples visages.
Deux soeurs. Deux étrangères.
Plus de vingt ans auparavant, Julia a disparu à seize ans sans laisser de trace. Depuis, Claire et Lydia, ses soeurs, ne se sont plus parlé. Seule la haine farouche qu'elles nourrissent l'une envers l'autre les rapproche encore. La haine, et le désespoir : jamais elles ne se sont remises de la tragédie qui a fracassé leur famille.
Deux événements violents vont venir cruellement raviver leurs blessures mais aussi les obliger à s'affronter : l'assassinat du mari de Claire, et la disparition d'une adolescente.
A tant d'années de distance, ces événements ont-ils un lien quelconque avec Julia ? Lasses de se faire la guerre, Claire et Lydia plongent dans la noirceur du passé familial. Une spirale sanglante...
Avec la froide efficacité qui l'a rendue célèbre, Karin Slaughter fait ressurgir la noirceur et la sauvagerie au sein d'une famille frappée par la perte. Elle explore au scalpel les liens qui unissent les personnages et écorche leurs secrets. Un roman puissant, à vif, par l'un des écrivains contemporains les plus marquants.
Il y a vingt ans, Julia disparaît, toute la famille va se disloquer suite à ce drame, mais pas seulement : Claire à fait la connaissance de Paul, Lydia sa sœur lui avoue que celui-ci à essayé de la violer elle ne la croit pas et se parle plus ... Des années plus tard Paul se fait assassiner, elles se croisent et va s'en suivre de cette mort pour Claire et Lydia des révélations d'horreurs ...
Je ne connaissais pas Karin Slaughter, ce fut juste un achat hasardeux, le titre, la couverture rien ne m'interpellait, mais il était là dans mes livres en attente ... Et en finissant celui-ci, je me suis demandée pourquoi elle n'est pas plus connue.
D'une part le papa des 3 filles qui écrit un journal sur la disparition de sa fille, papa qui cherchera la vérité et qui s'en approchera de trop près ... De l'autre part l'histoire de Lydia et Claire , deux soeurs qui se parlent plus parce que Lydia à avouer à sa sœur le vrai visage de son mari, Claire qui ne croira pas celle-ci et pourtant ... Je dirai que ce livre est violent dans les détails de torture, un peu répétitifs aussi si on ne sait pas ce qu'est un snuff movies à la fin du livre, on n'en connaît tous les détails ... Mais dans ce livre plein d'horreurs et de violence il y a aussi l'amour d'un père, d'une mère, de sœur ... certes la premiere partie m'a surprise apres tout decoule de source et pourtant j'ai continué a lire ce livre car l'auteur nous emmene a vivre plusieurs emotions que j'ai eut envie d'etriper Paul , que j'ai eut envie de secouer Claire, de consoler Lydia ...Karin Slaugter nous fait savoir que l'horreur, l'atrocité , les manipulateurs , la perversité peut etre partout ce n'est pas forcement l'inconnu qui vous croiserez dehors , ce n'est pas seulement chez les autres , c'est peut etre juste à cote de vous ...
Karin Slaughter signe un thriller psychologique dans lequel les liens familiaux seront soumis à rude épreuve et la confiance entre les personnages malmenée. Claire va de découverte en découverte et s’enfonce progressivement dans l’horreur. La tension monte doucement mais sûrement jusqu’à un rebondissement inattendu qui va complètement redistribuer les cartes. Je me suis complètement faite avoir et j’ai du reposer le livre quelques instants pour que l’idée fasse son chemin ! Si Claire ne sait plus à qui elle peut se fier, nous sommes nous même en tant que lecteur sur le qui-vive et la méfiance est de mise. Mais attention, il n’y a pas que le suspense qui soit au rendez-vous et les âmes sensibles devront s’accrocher un peu. L’intrigue ne se fonde pas seulement sur la violence mais les scènes de torture sont assez éprouvantes. Néanmoins, l’auteure a suffisamment bien réparti ces passages afin que cela soit supportable pour les petites natures comme moi.
J’aurais un simple petit bémol pour la toute fin qui m’a semblé en léger décalage avec le reste du roman mais je n’en dirai pas plus au risque de donner une piste aux futurs lecteurs ! Si vous êtes adeptes de thriller, vous pouvez vous lancer sans hésiter. Pretty girls m’aura fait passer un bon moment glaçant et angoissant !
Julia, 16 ans, a disparu sans laisser de traces. 20 ans plus tard, ses soeurs, Claire et Lydia, ne sont plus que des étrangères l'une envers l'autre, chacune ayant réagi à sa manière à la tragédie. Lorsque le mari de Claire, un obsédé absolu du contrôle, est sauvagement assassiné, et que dans l'entourage de Lydia une ado disparait, leurs routes vont à nouveau se croiser.
Avec ce titre je découvre l'écriture de Karin Slaughter, auteure de thrillers psychologiques plébiscitée dans le monde. Avec une efficacité indéniable, elle plante le décor et plonge ses personnages dans la tourmente : tandis que le monde doré et bien rangé de Claire s'écroule et que de très lourds secrets sont mis à jour, Lydia, ancienne accro à la drogue, se bat pour offrir un avenir à sa fille.
Aussi différentes soient-elles, les deux soeurs doivent ensemble se confronter à un univers sordide sur fond de fétichisme morbide et de trafic de snuff movies, de crimes sadiques à la limite du soutenable.
Le polar est dru, dense, et si les pages se tournent vite, son efficacité est atténuée par son côté très bavard, à tel point que tu te demandes à quoi vont être consacrées les 300 page restantes du pavé - même malgré le gros coup de théâtre de milieu de livre. Sans rien changer à l'intrigue mais beaucoup aux multiples pages consacrées à répéter ce qu'on vient de comprendre, le livre aurait gagné à être beaucoup percutant au niveau de la forme - parce que sur le fond, il l'est déjà, avec des scènes à fortement déconseiller aux âmes sensibles.
Si vous aimez comme moi les thrillers psychologiques, ce livre est fait pour vous. Il joue avec vos émotions et avec vos nerfs de bout en bout avec une maîtrise hors pair. Claire et Julia se sont séparés il y a quelques années, laissant derrière elles un drame familial enfoui et dévastateur. C'est le meurtre du mari de Claire et la disparition d'une jeune fille qui va de nouveau les réunir dans des abysses macabres et de redoutables secrets...
Ce roman nous entraîne et nous propulse au coeur de l'horreur. Les actes commis sont abominables et violents à peine envisageables, mais c'est bien plus que cela qui dérange. C'est le double jeu, les personnalités trop lisses et insondables qui font frémir. Le récit alterne avec le journal posthume du père qui s'adresse à la fille qu'il ne verra jamais grandir. L'écriture est habile et précise, elle appuie là où ça fait mal. L'ambiance est malsaine, oppressante. On frémit, on blêmit et on est consterné par les cartes qui s'abattent une à une dans la même direction. On est surpris, choqué par les retournements de situation qui nous font un peu plus vaciller et nous rendre vulnérable. Altérée dans son jugement, Claire ne sait plus tout bonnement à qui faire confiance.
Déstabilisant, perturbant ce roman nous malmène, créant un état de tension extrême. De quoi vous rendre anxieux et fébrile, suspicieux et observateur. On arrive au comble de l'abject et du pourri pour des d'hommes bien pensant et bien sous tous rapports. Des âmes perverses, corrompus, "malignes" et régi par leurs pulsions à un point que l'on ne peut juste pas s'imaginer...
Vous aurez sans doute du mal à vous en remettre, mais c'est le prix à payer !
Noir, très noir ! D'une perversité morbide, d'une violence incroyable, ce roman, travaillé au scalpel, est brillant, captivant, addictif !
L'auteur plonge au cœur du mal, au plus profond de l'âme humaine, celle des victimes et celle des bourreaux, auscultant les névroses, les obsessions, la moindre expression des visages. Ce thriller effleure avec finesse chaque parcelle du corps et du cœur des personnages, ménageant un suspens intelligent, réservant de rebondissements dans une intrigue forte.
Si j'aime les romans policiers, je suis beaucoup moins friande de polars aussi durs et cruels, aussi violents et sanguinolents. Pourtant je me suis régalée avec celui-ci ! J'ai été happée par une histoire admirablement bien menée, des personnages singuliers et un excellent tempo !
Claire, 38 ans est heureuse auprès de son mari, une vie sans histoire, à l’abri du besoin. Paul, architecte est un époux amoureux et attentionné.
Une seul ombre au tableau pour la jeune femme, une sexualité banale et monotone qui l’oblige à chercher dans d’autres bras le « piment » qui manque à sa vie, jusqu’à ce qu’un soir, Paul l’entraîne au fond d’une impasse pour y assouvir un besoin d’étreinte qui ne supporte pas la moindre attente.
Le couple est sauvagement attaqué et Paul meurt dans les bras de sa jeune épouse folle de chagrin.
Pour se reconstruire et tenter de faire surface après ce drame, Claire fait appel à sa sœur ainée qu’elle ne voyait plus depuis des années.
Karine Slaughter signe avec « Pretty girls », un thriller au suspense savamment distillé, violent, passionnant, parfois monstrueux dont je suis ressortie secouée comme après une épreuve physique intense. J’ai été incapable de me consacrer à autre chose avant d’avoir le fin mot de cette histoire diabolique.
Etant fan des romans de Karine Giebel et particulièrement de « Meurtres pour rédemption » et « Purgatoire des innocents », je pensais avoir y avoir lu le summum de la « violence littéraire ».
Mais je crois que certaines descriptions de Karine Slaughter, par leur minutie et leur réalisme sont bien pires, aussi, il me paraît utile de conseiller aux âmes sensibles de passer leur chemin.
Si j’ai aimé la première partie du roman, j’avoue que la seconde, trop bavarde, m’a lassée.
On sait qui est le coupable, on sait comment il agit, alors pourquoi vouloir délayer la sauce encore et encore…..
C’est le premier roman que je lis de cette auteure. L’idée de départ est originale, et l’auteure m’a fait douter plusieurs fois sur le nom du coupable.
Malgré tout, j’ai passé la fin en avance rapide, en sachant que tout finirait bien, de toute façon.
L’image que je retiendrai :
Celle de la piscine en marbre dans la propriété, une hérésie car en été, le marbre brûle les pieds.
http://alexmotamots.wordpress.com/2016/02/02/pretty-girls-karine-slaughter
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