Le dernier thriller de Karin Slaughter chez Harpers Collins
Le dernier thriller de Karin Slaughter chez Harpers Collins
Huitième opus avec Will Trent, Angie la femme de Will est un personnage central de ce volet, une enquête complexe et intense, de multiples rebondissement, des trigger warning, une écriture sans filtre, fluide intense. Une lecture qui tient en haleine. Meurtre, Manipulation, Rivalité, Violence.
"Une étrange tension s'était installée entre eux, cristallisée par la question de l'attitude d'Angie. Parfois, Faith oubliait à quel point la vie de Will avait été dure. De l'extérieur, il avait l'air normal. Puis, peu à peu, on remarquait les cicatrices sur son visage. Ou le fait qu'il ne relevait jamais ses manches, même par quarante degrés à l'ombre. Il ne parlait jamais de tout ça. D'ailleurs, il ne parlait jamais de rien."
"Il y avait toujours un mec pour l’attendre, parce qu’il voulait quelque chose, parce qu’il était fou d’elle, parce qu’il la détestait. C’était comme ça depuis des années, aussi loin qu’elle s’en souvienne."
Septième opus des enquêtes de Will Trent, cette opus ce concentre sur Lena Adams et Will continu de se dévoiler, une enquête qui passera cette fois en arrière plan, un nouveau volet de ce thriller plutôt sombre, réaliste. L'autrice nous plonge rapidement dans le vif, des trigger warning, des thèmes cruelles, esclavage, réseaux pédophile, corruption. Une écriture incisive.
"A l'intérieur, il régnait ce relent caractéristique des scènes de crime pas l'odeur métallique du sang, qui provenait de l'oxydation du fer qu'il contenait, mais la puanteur de la peur. Sara avait toujours cru fermement à l'intuition. Il existe dans le tréfonds du cerveau humain un mécanisme qui alerte du danger."
"Will n’avait guère d’amis hommes, mais il éprouvait la nette impression que parler d’amour en écoutant du Madonna n’était pas un truc super-viril."
Sixième opus de la série Will Trent, un excellent tome différent des autres. On va en découvrir beaucoup sur Will et Amanda au niveau du passé tout comme sur Miranda et Faith lors de leur entrées dans la police . Un gros travail sur la psychologie des personnages. Des flashback, un meurtrier qui revient avec 30 ans d'intervalle. Mais aussi l'intégration des femmes dans les forces de police.
" Si elle avait assez de temps et d’oisiveté, elle pourrait se convaincre d’aimer ou de haïr cet homme. "
"Par la suite, les lettres de Lucy lui revinrent sans même être ouvertes : un gribouillage de Henry sur l'enveloppe disait "retour à l'envoyeur". Du jour au lendemain, il avait renié sa sœur comme on jette un mouchoir sale."
"La rage qui l’habitait avait commencé à s’éteindre.
Du bout de ses doigts épais, il lui releva le menton. Elle eut l’impression d’être une Barbie à qui il essayait de faire prendre la pose."
Il y a des passages qui font froid dans le dos et d'autres qui sont vraiment trop longs. Dans l'ensemble j'ai apprécié ma lecture de ce polar de cette célèbre écrivaine.
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