Le dernier thriller de Karin Slaughter chez Harpers Collins
Le dernier thriller de Karin Slaughter chez Harpers Collins
Sixième opus de la série Will Trent, un excellent tome différent des autres. On va en découvrir beaucoup sur Will et Amanda au niveau du passé tout comme sur Miranda et Faith lors de leur entrées dans la police . Un gros travail sur la psychologie des personnages. Des flashback, un meurtrier qui revient avec 30 ans d'intervalle. Mais aussi l'intégration des femmes dans les forces de police.
" Si elle avait assez de temps et d’oisiveté, elle pourrait se convaincre d’aimer ou de haïr cet homme. "
"Par la suite, les lettres de Lucy lui revinrent sans même être ouvertes : un gribouillage de Henry sur l'enveloppe disait "retour à l'envoyeur". Du jour au lendemain, il avait renié sa sœur comme on jette un mouchoir sale."
"La rage qui l’habitait avait commencé à s’éteindre.
Du bout de ses doigts épais, il lui releva le menton. Elle eut l’impression d’être une Barbie à qui il essayait de faire prendre la pose."
Il y a des passages qui font froid dans le dos et d'autres qui sont vraiment trop longs. Dans l'ensemble j'ai apprécié ma lecture de ce polar de cette célèbre écrivaine.
Cinquième opus de la saga de Will Trent, ce dernier continu son évolution dans sa personnalité, se qui lui permet de s’affranchir vis à vis d’Amanda. L'autrice multiplie les personnages secondaires parfois on se perd un peu. Trigger Warning Karin Slaughter n'y va pas de main morte sur certaine scène.
Gang, Corruption, Guerre entre service, Narcotrafiquant.
De la tension, du suspense et des rebondissements, un bon thriller avec un scénario complexe.
"Son mariage n’avait pas été parfait, mais tout de même sacrément réussi. Elle avait aimé son mari plus que la vie. Le perdre avait failli la tuer."
"La compagnie d’un homme lui manquait. La tournure d’esprit des hommes lui manquait, ainsi que les paroles étonnamment douces qu’il leur arrivait de prononcer parfois. Leur peau rugueuse lui manquait. Et le reste. Malheureusement, la dernière fois où elle avait roulé des yeux à cause d’un homme, c’était sous l’effet de l’ennui, non du plaisir."
Dixième enquêtes avec Will Trent, on embarque avec lui dans l'horreur d'un nouveau crime, des flashback vont nous entrainer dans les origines du premier meurtres où Jeffrey Oliver était enquêteur huit ans plus tôt. Karin Slaughter possède une plume fluide et addictive, trigger warning à cause de certains détails vraiment descriptifs, cela crée aussi des longueurs inutile, un bon thriller on suit avec un grand plaisir Will et Sara. Un twist plot étonnant. Une petite dose d'humour.
"Les disparitions de toutes ces femmes ont été signalées par des membres de leur entourage, famille ou amis. Leurs corps ont été retrouvés huit jours à trois mois plus tard, généralement dans une zone boisée. Ils n’avaient pas été dissimulés, ils gisaient simplement au sol. Certaines étaient allongées sur le dos, d’autres face contre terre, d’autres encore, sur le côté. Plusieurs d’entre elles avaient été à moitié dévorées par les animaux sauvages, surtout celles découvertes dans les régions du Nord. Toutes les victimes portaient leurs propres vêtements."
"D’ordinaire, Sara n’était pas du genre à boire un verre de trop. Autour de la table du petit déjeuner, Tessa s’était moquée d’elle. Eddie lui avait demandé si elle avait apprécié son petit voyage au Gerbistan. Cathy lui avait demandé d’aller aider Brock. Les seuls vêtements propres que Sara avait retrouvés dans sa vieille commode, c’était sa tenue de tennis du lycée, tout droit sortie des Jumelles de Sweet Valley."
"Elle était belle, en toute objectivité. Elle avait de longues jambes minces. Ses mouvements étaient empreints d’une certaine grâce. C’était la femme la plus intelligente qu’il ait rencontrée parmi une longue liste de femmes exceptionnellement intelligentes. Après leur divorce, il s’était persuadé qu’il la détestait. Mais il avait compris récemment que ce que Sara ressentait pour lui était pire que de la haine. Elle était profondément déçue."
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