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Marcel Proust dans Le Temps retrouvé: "La vérité ne commencera qu'au moment où l'écrivain prendra deux objets différents, posera leur rapport analogue dans le monde de l'art à celui qu'est le rapport unique de la loi causale dans le monde de la science, et les enfermera dans les anneaux nécessaires d'un beau style... Il dégagera leur essence commune en les réunissant l'un et l'autre, pour les soustraire aux contingences du temps, dans une métaphore." Ce que Thibaut Mosneron Dupin met en rapport dans La Tarentelle, ce sont deux séries d'objets. D'une part, les "trous noirs" d'une famille française contemporaine, ses moments d'oubli et de folie. D'autre part, deux phénomènes anciens de l'Italie du sud, la lamentation rituelle et le tarentulisme, une danse de possession qui pouvait durer plus d'un jour entier. "Je suis sûr que les catastrophes d'hiver sont dues au fait que ma grand-mère italienne n'a pas de sépulture propre", écrit le narrateur au début de ce récit qui se développe comme une belle mélopée.
Thibaut Mosneron Dupin, 42 ans, a vécu en Nouvelle-Zélande, en Italie et à Paris. "La Tarentelle" est son premier roman.
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