"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il fait bon être corsaire à la Jamaïque en 1665. Il n'y a qu'à tendre la main pour devenir riche. À croire que les proies sont aimantées par Port Royal, la capitale. Comme ce vaisseau espagnol gorgé d'or du nouveau monde, qui mouille dans une île toute proche.Edward Hunter rassemble alors un équipage d'hommes sûrs pour s'en emparer. Mais la tâche semble impossible. Les canons de la forteresse, les 200 soldats et les montagnes en son centre font de Matanceros - « massacre » en espagnol - une île inexpugnable. Pas pour un vrai pirate...
Le pitch de départ était hyper prometteur malheureusement cela ne l'a pas fait pour moi : des personnages auxquels je ne me suis pas attachée, un manque "d'aventures" pour un roman de pirates, et une intrigue politique sous exploitée alors qu'elle m'intriguait. L'univers des pirates reste intéressant dans un ton plutôt adulte
Un sujet tout à fait inédit pour Michael Crichton : le roman historique. Il nous transport dans l’histoire, mais celle des héros de la mer : les pirates avec leurs aventures, leurs batailles navales, leur trésor et leurs trahisons. On est au cœur des affrontements, au milieu des ouragans, sur une mer déchaînée et on en redemande.
A l’époque de la conquête des Amériques par les Anglais et les Espagnols, le gouverneur britannique de Port-Royal participe financièrement à des expéditions maritimes. Les Corsaires ne font pas de piraterie, ils pillent, violent et brûlent pour la Couronne, respectant des règles dictées tacitement. Le Capitaine Hunter souhaite prendre une citadelle espagnole, inexpugnable. Il se lance à bord du Cassandra, avec son équipage hétéroclite, mais rapidement, rien ne se passe comme prévu. Pendant leur trajet, un navire de guerre espagnol les capture.
J’avoue prendre énormément de plaisir à lire ce genre de récit, comportant le vocabulaire propre aux marins, on se retrouve très rapidement emporté par l’histoire. Après quelques chapitres indispensables pour comprendre les conditions géopolitiques des port et des comptoirs dans les caraïbes, en prenant place aux côtés de Sir James, gouverneur de Port-Royal, puis du Capitaine Hunter, nous découvrons ensuite la dure vie des marins à bord des petits ou grands navires de cette époque. Une vie bien difficile, tenaillée entre la faim et la maladie, la condition humaine n’est guère respectée, seul le talent compte.
La quête du Capitaine Hunter est épique, faite de batailles, de tempêtes et de trahisons. Le goût de la mer sur les lèvres, le soleil brûlant des Caraïbes sur la peau, un récit entraînant, haletant, aux vrais airs de pirates.
Pas trop mal mais un soupçon proche de pirate des caraïbes ce qui lui dessert.
Je conseille la lecture de ce livre, un des derniers de l'auteur. Très bien écrit et solidement installé dans la mer des caraïbes et son passé de flibustiers, de négriers, on retrouve l'auteur dans un registre que je ne lui connaissais pas, plus enclin à relater des histoires plus techniques et modernes. Excellent, très fluide, notre capitaine de pirates est authentique et Jack Sparrow n'a qu'à bien se tenir. Bonne lecture. JM
Les scenes sont impressionantes de realismes, bien que parfois tirés par les cheveux, ce livres est tres bien ecrits et se lit d'une traite
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