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Un vieil homme, ouvrier chez Renault, rentre à Alger après trente ans passés dans l'usine-forteresse de Billancourt. Il vit seul, dans une petite maison aux volets verts, face à la mer.
Il a eu sept filles et un seul fils dont il est sans nouvelles depuis longtemps, et à qui il n'a jamais réussi à parler.
Avec la complicité de la jeune Alma, écrivain public à la Grande Poste, il lui écrit, il tente de lui écrire.
Mon cher fils, c'est Tahar, unique fils du vieux chibani revenu à Alger après trente ans passés dans les usines Renault, et à qui il n'a pas su parler lorsqu'il était en France. Maintenant, Tahar a disparu, ses soeurs ne savent pas où il est, et le vieil homme tente de renouer le contact par des lettres que lui écrit Alma, écrivain public à la Grande Poste d'Alger.
Dans un dialogue un peu vague, peu ponctué, qui s'apparente souvent au monologue, le vieil homme qui n'a jamais parlé à sa famille, s'épanche devant cette jeune fille qui écrit pour lui : et lui raconte pêle-mêle les colons, la France, mai 68, la "révolution", les foyers sonacotra, les cafés et les dominos, la langue arabe et les traditions qui se perdent, et surtout ces jeunes dans les banlieues... perdus eux aussi, pour leur famille et pour la société.
Une vision désenchantée et digne de l'immigration que j'ai beaucoup aimée, même si j'ai eu un peu de mal à adhérer à la forme un peu décousue.
Le tout dans le ravissant écrin des éditions Elyzad poche.
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