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1900 : l'humeur est à la fête.
Le président Loubet inaugure l'Exposition universelle. Paris, en proie il y a peu aux attentats anarchistes, redevient le centre du monde. Jules Renard a trente-six ans lorsqu'il consigne les traits qui constitueront cette année 1900. Année charnière s'il en fut. Voilà treize ans déjà que, dans une lente et patiente orchestration du silence, il s'attelle à ce qu'il considère à juste raison comme son chef-d'oeuvre (" Je lis des pages de ce journal : c'est tout de même ce que j'aurai fait de mieux et de plus utile dans ma vie ", 14 novembre 1900).
Il ne lui reste alors que dix ans à vivre. Il faut lire Le Journal de Renard, le lire et le relire, avoir toujours à portée de la main ce précieux bréviaire des âmes inquiètes. Cette année 1900 en est - quelque cent ans plus tard - une souveraine confirmation : plus encore qu'à l'hygiène intellectuelle indispensable à tout honnête homme, c'est à la pure et simple morale que ressortit sa fréquentation.
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