Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Diogène n'aimait pas platon, et l'auteur de la république qui commença sa carrière par la lutte et le théâtre sans jamais vraiment y renoncer, le lui rendait bien.
Entre ces deux-là, ce fut la haine leur vie durant. normal, ils campent chacun aux deux extrémités idéologiques, métaphysiques, philosophiques. l'homme au chien aime la vie, la joie, le réel, le rire, la liberté, l'indépendance, l'individu ; l'homme aux idées chérit exactement l'inverse : la mort - voir la thanatophilie du phédon ! -, l'ascétisme, les arrière-mondes, la servitude, la dilution des subjectivités dans la communauté.
Au-delà des siècles, diogène et platon incarnent deux façons d'appréhender le pouvoir, de le considérer et d'en user. deux anecdotes ramassent leurs conceptions. l'une, célèbre, participe de l'iconographie philosophique classique et met en présence un diogène qui bronze au cranéion, une colline de corinthe couverte de cyprès, et alexandre, le prince aux pouvoirs absolus. alexandre s'adresse à diogène et lui demande un souhait afin de jouir de l'exaucer.
Réponse célèbre de diogène : " ôtes toi de mon soleil " - ce qui, dans une traduction moins faite pour le marbre de la postérité donne : " tires-toi, tu me fais de l'ombre ".
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