Ce carnet de faits se compose d'une série de portraits dessinés sur ma cuisse droite. Lorsque je suis arrivé à Paris, j'ai capturé des fragments de formes humaines tournoyant dans le métropolitain. Assis sur un strapontin vibrant, une feuille posée sur ma jambe, j'y collais mon stylo et dessinais d'une seule ligne la sensation graphique d'une étonnance que j'avais gardé en mémoire. Attention, ces portraits datent d'avant le virus et donc montrent des humains démasqués.
Carnet de faits est une collection de reportages dessinés. Ils regroupent des faits vus glanés par les yeux de Blick. Lorsqu'une situation retient son regard, il sort de sa poche un carnet et crayonne. Sa main transfigure cet instant en une ligne singulière. Chaque dessin témoigne d'une étonnance à la lisière de l'anthropologie et de l'imaginaire. Il met en lumière la singularité présente dans chaque situation humaine. On s'immerge dans un regard particulier, captant des détails anodins qui se transforment en fabliau ou en scène de film.
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