"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«Il y a un endroit précis auquel il faut se placer en fermant l'oeil gauche ; vous voyez alors soixante-dix-sept fois votre oeil droit vous regarder et seul, au milieu, votre oeil fermé.» C'est ainsi que Jean de Bodin, son propriétaire, présente le curieux miroir dont la rencontre provoquera chez Jacques, un jeune peintre, la crise de conscience à la suite de laquelle il détruira une partie de son oeuvre, répudiera Martine ; sa maîtresse, et fuira la présence de Bernara, son ami d'enfance. Chez Bernard, le conteur, cette dérobade provoque une crise. Il ne veut pas renoncer à cette amitié de jeunesse car il n'a pas le courage de se dépouiller à jamais de l'enfant qu'il a été. Aussi poursuivra-t-il son ami en cherchant à le retrouver dans ses oeuvres et jusque dans l'amour de Martine. Mais tout cela est vain : de l'image de l'ami, il ne retrouve que des lambeaux méconnaissables. Sur ses traces il découvrira la nécessaire solitude, se détachera de Jacques, de Jean de Bodin, et même de Martine.
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