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Décembre 1973. Marnus Erasmus a 10 ans. Il vit au Cap, dans une belle demeure qui domine False Bay et, de la fenêtre de sa chambre, il peut observer le manège des baleines. Il étudie dans une école qui forme l'élite afrikaner. Il croit en Dieu et plus encore en son père, le plus jeune général de l'armée sud-africaine. Son père reçoit souvent la visite secrète de militaires étrangers, venus soutenir le gouvernement de l'Apartheid. Cette fois, c'est un général chilien que la famille Erasmus accueille, l'énigmatique M. Smith.
Mais l'arrivée de cet étranger bouleverse l'équilibre de sa famille. Elle met à nu les failles et les vices, le vrai visage des siens. L'injustice et le mensonge sont partout, même s'ils se parent des habits du bien et de la morale. Marnus est le témoin muet de ces bouleversements dont il ne peut prendre conscience. Ce n'est que bien plus tard, engagé volontaire dans la guerre contre l'Angola, qu'il comprendra la portée cruelle de ce qu'il a vu, de ce qu'on lui a appris et de ce qu'il a tu, complice malgré lui.
Traduit de l'anglais par Pierre Gugliemina
1973, Marnus a dix ans et vit dans une famille unie au Cap, en Afrique du Sud. Son père est général dans l’armée, souvent absent du fait de ses fonctions pour aller rencontrer des militaires de pays voisins.
A côté de sa soeur brillante, Marnus quête l’attention et l’amour de son père. Marnus vit dans une famille qui semble assez stricte, où l’éducation et les valeurs comme le travail, l’amour, la foi ou l’honnêteté sont importantes, une famille bien en somme.
Avec ses mots d’enfant, il raconte son quotidien, emprunt de racisme « ordinaire » au pays de l’Apartheid, de traditions tellement ancrées qu’elles font partie de la normalité. Tous ces actes anodins de la vie quotidienne dits par Marnus avec ingéniosité semblent étranges, voire choquants à nos yeux d’Européens. Mais à mesure qu’il grandit, qu’il se forge ses propres opinions au gré de ses expériences, le portrait lisse se fissure, les failles se révèlent…
Ce livre, présenté comme un classique en frique du Sud, m’a un peu déconcertée. J’ai trouvé l’écriture assez plate, le discours assez naïf mais c’est logique puisque c’est un enfant de 10 ans qui raconte. Cependant il est vrai qu’il semble bien traduire le climat particulier de cette société inégalitaire, tandis que d’autres travers humain (comme la pédophilie) sont également évoqués.
https://familytripandplay.wordpress.com/2016/04/17/lecture-lodeur-des-pommes-de-mark-behr/
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