"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Level 26 Tome 2 « Beaucoup d'hommes ont voulu lutter contre leur destin et le changer. Mais c'est de la folie. » Cinq ans après, Steve Dark tente encore d'oublier le meurtre de sa femme, dont il se sent responsable. Mais Dark n'est pas un homme ordinaire. C'est un chasseur avisé et méthodique, capable d'infiltrer les esprits les plus aliénés. Affranchi de tout carcan judiciaire et moral, dégagé des procédures gouvernementales, il reprend la traque. Dans un style très efficace Anthony Zuilker attrape ses lecteurs de la première ligne.
J’ai longtemps hésité à lire la suite des aventures de Steve Dark. Non point que le premier tome ne m’ait pas plus. J’ai passé un bon moment mais il souffrait d’un gros défaut, un manque de profondeur. J’avais eu l’impression de lire un épisode télévisé de 52 min… Mais, assez tentée par le résumé du tome 3, je me suis lancée dans le défi de lire le deuxième tome.
Est-ce que cette impression s’est confirmée avec ce deuxième opus ? J’ai envie de dire oui… Dark Prophecy ne m’a pas vraiment convaincu. Il reste un livre sympathique, souffrant encore un peu du même manque de profondeur… C’est clairement un épisode de petit écran adapté en format livre.
Les chapitres sont courts mais à l’instar d’autres auteurs, je n’ai pas ressenti de tension sous-jacente… Oui, le livre se lit rapidement. Les événements s’enchainent entre les meurtres, l’enquête solitaire de Dark et celle des affaires spéciales sont un peu bateau. On ne s’ennuie pas mais ce n’est pas pour autant que c’est palpitant. Il manque ce côté noir, un rien angoissant de Dark Origins. Je m’attendais vraiment à quelque chose de plus psychologique, et c’est ce qui fait vraiment défaut à ce livre – à cette saga peut être ?! –
Comme le premier tome, les personnages ne sont pas assez travaillés. Même si Steve Dark est plus appréciable et plus facile à cerner, on ressent son obsession pour les tueurs en série. Le reste des personnages laisse à désirer. Les Affaires spéciales passent pour des amateurs.
Si au début de la série Monsieur Zuiker a su me charmer et rendre intéressant Sqweegel, je n’ai pas été charmée par « le tueur aux cartes » même s’il est un peu plus crédible, on ne ressent pas pour autant le même degré de folie. Il n’est pas aussi complexe. A la différence du premier tome, le tueur a un mode opératoire plus précis, s’inspirant des cartes du tarot divinatoire. C’est intéressant mais pas assez travaillé, beaucoup moins surprenant. J’ai eu une impression de déjà vu, d’avoir vu cet épisode mille et une fois et non pas une œuvre originale en soi.
Pour résumer, Level 26 Dark Prophecy est un roman sympathique, qui se lit rapidement mais pas vraiment palpitant. Il souffre du même défaut qu’au premier opus, car construit comme un épisode de série télé.
tjrs aussi dingue
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