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Un vieil homme voudrait faire un roman de son passage sur terre. Il a toujours rêvé d'être vieux, mais déplore aujourd'hui n'avoir jamais su être jeune. Longtemps il a voulu écrire, mais ce n'est que récemment qu'il l'a fait. Souffleur tout autant que conteur, le romancier de circonstance organise son récit autour de trois journées au cours desquelles la mémoire sera ébranlée et l'imagination secouée, réalité et fiction s'imbriquant jusqu'à ce que vie ou mort s'ensuive.
La vérité dans cette histoire, c'est que le narrateur craint tout autant qu'il le désire l'instant où il glissera dans ce réel « total et chaotique » dont la démence, thème récurrent dans l'oeuvre d'André Hamel, est peut-être l'antichambre. La tourmente chez lui se manifeste et croît lorsque le langage et la pensée n'arrivent plus à colmater les failles dans le temps et l'espace. La tension à laquelle obéit ce roman procède de la question sans réponse qu'il pose : vaut-il mieux écrire et espérer ainsi retarder la mort, au risque de devenir « l'ombre fossile de la nuit des temps que chacun porte en soi depuis plus loin que l'apparition de la vie sur terre », ou ne pas écrire, regarder passer les trains dans une petite ville de province et attendre en silence le dernier, au risque de n'avoir été que soi ?
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