"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1957, au plus fort des événements de la guerre d'Algérie, pour lutter contre la recrudescence des attentats, les autorités décident de créer les unités territoriales afin de suppléer les forces de police aux effectifs insuffisants. C'est ainsi que tous les Européens, de nationalité française, résidant en Algérie, âgés de 25 à 40 ans, seront mobilisés sur place, à temps partiel, pour effectuer des patrouilles urbaines sécurisantes, assurer la protection d'installations industrielles ou, plus rarement, prêter main forte à la gendarmerie mobile lors d'opérations spéciales dans certains quartiers chauds, autrement dit les quartiers arabes.
L'auteur relate ces années de guerre vécues et endurées par l'ensemble des populations civiles à Oran. Il a lui-même été rappelé sous les drapeaux, dans l'armée régulière, puis incorporé dans ces unités territoriales. Il a donc participé à cette guerre et au maintien de l'ordre. A travers l'histoire des personnes qu'il fréquentait alors, il fait revivre, sous forme de chronique, le quotidien de ces populations, au travail, dans leurs quartiers, en famille, mais encore, occasionnellement pour ses camarades de la territoriale, revêtus de l'uniforme. Les relations humaines entre Arabes et Européens iront en se dégradant au fur et à mesure qu'évolue la situation politique vers des négociations et l'indépendance.
Les principaux événements qui ont marqué ces sept années de guerre sont relatés, mais uniquement dans le souci de situer cette chronique dans son contexte historique : le soulèvement populaire du 13 mai 1958 et la création des comités de salut public qui favoriseront le retour du général de Gaulle au pouvoir, les barricades d'Alger, le putsch des généraux, l'apparition de l'O.A.S.
L'auteur s'accorde le droit de porter un jugement de valeur, sur ce vécu, qu'il fait connaître tout au long de cette chronique en s'identifiant, à l'occasion, au personnage central Jean Valéro, militant syndicaliste.
Si le déroulement de cette chronique s'apparente à un roman, c'est peut-être parce que la vie elle-même en est un et que tout romancier puise ses ressources et son inspiration au quotidien de la vie pour raconter ses histoires.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !