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« Mon corps est trop petit pour pouvoir supporter ces souffrances. Faire souffrir autant un si petit enfant pour avoir utilisé telle ou telle autre main pour donner, pour prendre, ou pour attacher son pagne d'une manière ou d'une autre, c'est trop comme maltraitance. À la maison, tout le monde me déteste, me tabasse, me maltraite à sa guise. Tout le monde crie sur moi. Au secours, Maman ! Papa, au secours ! Personne ne répond à mes cris car ils voient en moi une fille maudite parce que je travaille avec une main maudite. » Le monde crée les injustices. Pour se nourrir du malheur des uns et des autres, l'être humain peut faire de son semblable une personne déficiente sous prétexte qu'elle fait, volontairement ou non, les choses différemment de lui. À travers l'expérience de la petite Mbayang, née gauchère à Jambakana, un village de traditions où il est préférable d'user de la main droite, Éléonore Diatta attire notre attention sur ces petits riens qui délabrent des vies. Elle décrit avec beaucoup de verve les injustices sociales, l'angoisse de l'attente de l'héritier et les petits secrets.
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