"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
(Texte provisoire) On croit que la mort éloigne, mais c'est le contraire : la mort rapproche. C'est un peu comme si en parlant de ma mère avec Anne, en repensant à elle sans cesse, je l'aimais plus et, en l'aimant plus, je la faisais revivre.
Une enfance dans les années 1950 au sein d'une famille placée sous l'ombre tutélaire d'un père passionné de littérature et d'une mère à la fois crainte et admirée, peintre prometteuse tour à tour fantasque et ombrageuse. Les instants du passé remontent à la surface, entre la maison familiale au charme baroque de Neauphle-le-Château et les incursions dans le Saint-Germain-des-Prés de l'époque. Un récit intimiste et cathartique sur les non-dits et les zones d'ombre d'une figure maternelle énigmatique. Une élégie à la mère disparue qui dessine le puzzle d'une enfance de l'après-guerre.
Antoine Silber, ancien journaliste, écrivain, a publié son premier roman, Le Silence de ma mère chez Denoël et Les Cyprès de Patmos en 2014 chez Arléa.
Cet ouvrage est plus que le récit d’un éveil à la vie, plus que le parcours d’un garçon qui tente de grandir (« Comme si grandir était LA solution. », page 40), plus qu’un recueil de souvenirs ou une confession : il est l’histoire, finalement si commune bien que chaque fois différente, d’un enfant devenu adulte sans s’en être rendu compte.
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