"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Écrit à la fin des années quatre-vingt, cet ouvrage a paru pour la première fois en 1991 sous la direction de Jeanne-Marie Sens et Hubert Tonka alors éditeurs des éditions Pandora. Gilles Clément y développe une observation des cycles d'apparition des organisations structurelles et spatiales du "jardin", - l'ordre, l'entropie, la reconquête, la friche, le climat et le vagabondage - à partir de ces constatations se résumant pour l'essentiel à la non stabilité d'un espace-temps apparemment stable. Le jardin était un enclos, un microcosme, etc. La conscience peut facilement envisager la planète entière et la concevoir comme un enclos dans la nature, d'abord espace imaginaire, et dans l'univers, ensuite, espace réaliste. Le jardin, là, n'est pas tout mais seulement lieu des échanges où chaque geste prend une importance par rapport à un autre qui "aura" lieu. L'humanité vit dans un "jardin" dans lequel prennent place toutes sortes d'objets de civilisation dont les conséquences à la fois géographiques, physiques et humaines ne sont à envisager ni de façon séparée ni de façon globalisée mais selon des modalités culturelles que l'homme est en train d'inventer. G. Clément répond là d'une certaine manière à la globalisation par la "planétarisation" de la terre comme jardin, c'est-à-dire comme lieu de vie, comme lieu de la vie.
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