Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
La haine de la couleur, la peur de la perversion ou de la contamination par la couleur s'inscrivent au coeur de la culture occidentale depuis l'Antiquité.
Cela transparaît dans les nombreuses tentatives visant à éliminer la couleur des arts plastiques, de la littérature et de l'architecture, soit en l'assimilant à un "corps étranger" - oriental, féminin, infantile, vulgaire, pathologique -, soit en la reléguant au domaine du superficiel, du superflu ou du cosmétique. Dans son essai, David Batchelor - artiste, écrivain et directeur d'études au Royal College of Art de Londres - analyse l'histoire de la "chromophobie" et ce qui se cache derrière ce phénomène depuis ses origines, au travers d'exemples empruntés à la littérature, à l'architecture et au cinéma.
En explorant des thèmes aussi variés que La Baleine blanche de Melville, Le Voyage d'Orient de Le Corbusier, Le Magicien d'Oz ou des expériences d'artistes contemporains, l'auteur montre comment la couleur s'inscrit, par défaut, dans l'imaginaire culturel occidental.
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