Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
C'est dans les méandres d'une enfance entre les murs, dans le roman d'une éducation âpre, menée à l'aveugle par des instructeurs au discernement altéré par leurs propres convictions, que nous invite à pénétrer Jean-Claude Le Chevère. De son écriture sobre et précise, il fait ressortir avec beaucoup d'humanité les caractères forts de ses personnages que nous avons tous rencontrés un jour ou l'autre entre salles de cour, couloirs, dortoir et réfectoire, que nous reconnaissons comme s'ils faisaient partie de notre propre existence. Il nous restitue le quotidien, la réalité, les rêves, les conflits, les affinités et les émotions des petits pensionnaires qui, bien qu'enfermés, n'en aspirent pas moins, à l'instar du narrateur, à la liberté. " Chaque jour j'avais l'impression de passer une grande partie de mon temps à circuler d'un point à un autre, toujours en rang, toujours en silence. Alors qu'à La Sauldraie il m'arrivait durant des heures entières de ne pas éprouver le besoin de parler, l'interdiction qui m'en était faite aux Augustins me coûtait énormément, jusqu'à devenir intolérable, surtout lorsque nous défilions sous la grande arche, un passage aménagé au rez-de-chaussée d'un bâtiment qui permettait de descendre de la cour des Petits à la cour d'honneur. " Jean- Claude Le Chevère est né en 1948 dans Les Côtes d'Armor. Il vit à Saint Brieuc.
Après Mais le vert paradis en 2006, La Cour des petits est son deuxième roman publié chez Apogée. Il est également l'auteur de trois livres parus aux éditions Folle Avoine.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs