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Génération gaulliste ; l'union des jeunes pour le progrès, une ecole de formation politique, 1965-1975

Couverture du livre « Génération gaulliste ; l'union des jeunes pour le progrès, une ecole de formation politique, 1965-1975 » de Francois Audigier aux éditions Pu De Nancy
Résumé:

Qu'ont de commun Nicolas Sarkozy, Michel Vouzelle, Yves Mourousi, Michel Barnier, Jean Glavany, Alain Carignon et Julien Clerc ? Peu de choses sans doute si ce n'est d'avoir été gaulliste à 20 ans dans les années 1960 ou 1970 et d'avoir poussé cet engagement jusqu'à militer dans une organisation... Voir plus

Qu'ont de commun Nicolas Sarkozy, Michel Vouzelle, Yves Mourousi, Michel Barnier, Jean Glavany, Alain Carignon et Julien Clerc ? Peu de choses sans doute si ce n'est d'avoir été gaulliste à 20 ans dans les années 1960 ou 1970 et d'avoir poussé cet engagement jusqu'à militer dans une organisation politique, l'Union des jeunes pour le Progrès (UJP).
Conformisme social ? Goût pour l'ordre ? Si certains ont adhéré par rejet de la " chienlit ", la plupart voyaient alors dans le gaullisme un " combat pour l'homme " où l'on refusait les impérialismes au nom de la souveraineté nationale et où l'on garantissait la justice sociale par la participation. Etre gaulliste à cet âge, ce n'était pas communier comme les anciens dans le culte du 18 juin et le souvenir du RPF, c'était exiger l'application immédiate de la Nouvelle Société chabaniste, dénoncer la guerre au Viet-Nam et réclamer le dialogue dans les Universités.
C'était souvent critiquer un gouvernement et un parti jugés trop conservateurs. C'était en 1974 aller jusqu'à la rupture avec le gaullisme officiel après avoir constaté la " trahison " chiraquienne lors de la présidentielle. Que sont devenus les cadets contestataires de ce " parti de jeunes ", forme originale de la vie politique française de l'après-guerre ? Une recherche en postérité montre la qualité de " l'école UJP ".
Les " anciens " sont nombreux à occuper des postes gouvernementaux, à siéger au Parlement et dans les assemblées locales. Le souvenir militant cimente ici et là des solidarités héritées, même si la capitalisation politique du passé reste malaisée. Tout en ayant investi progressivement le RPR à partir des années 1980, les anciens UJP échouèrent, du reste, à prendre vraiment les commandes d'une famille gaulliste qui n'oublia jamais la fronde de ces enfants terribles.
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